2009-12-31T09:35:00+01:00
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2009-12-31T09:34:00+01:00
2009-12-31T09:28:00+01:00
Allez y vous mêmes
L'explorateur
était revenu parmi les siens,
qui étaient désireux de tout savoir sur l'Amazonie.
Mais comment pouvait-il traduire
le sentiment qui avait envahi son cœur
quand il avait aperçu des fleurs d'une beauté
à vous couper le souffle et perçu
les bruits de la forêt, la nuit?
Comment communiquer
ce qu'il avait ressenti dans son cœur
quand il avait pressenti le danger
des bêtes sauvages ou poussé son canoë
sur les rapides du fleuve?
Il dit à ces gens :
« Allez-y vous-mêmes ».
Pour les guider, tout de même, il traça un plan de l'Amazonie.
Les gens s'emparèrent du plan
et l'affichèrent dans leur hôtel de ville.
Ils s'en firent des copies et quiconque possédait
une de ces copies se considérait comme
un expert de l'Amazonie :
Ne connaissait-il pas, en effet, tous les détours,
tous les méandres du fleuve?
Ne connaissait-il pas sa largeur et sa profondeur,
la localisation des rapides et
celle des chutes
.....
La route vers Dieu
n'est pas un itinéraire tracé d'avance;
ce n'est pas un « triptyque »
planifié par une agence de voyage.
Il n'y a pas de plan définitif et écrit une fois pour toutes;
il faut y aller soi-même.
Il faut partir, quitter, marcher,
questionner, se laisser guider par l'étoile,
reprendre la route...
Depuis ce don total, unique
et définitif du Fils de Dieu à notre monde,
des hommes, des femmes de toutes les conditions
et de toutes les époques ont accepté
d'être déplacés, d'aller vers de nouveaux horizons,
d'être confrontés à l'imprévu pour aller
à la rencontre de Quelqu'un.
Quelqu'un qui les précède,
qui vient au-devant d'eux et les guide doucement
vers Lui.
Et nous...?
2009-12-30T08:06:00+01:00
Prov 12; 28
La vie se trouve
là où l'on pratique la justice.
En suivant cette voie on ne
rencontre pas
la mort.
2009-12-30T07:38:00+01:00
Prodigal
J'ai goûté Ta gloire
et je l'ai abandonnée
Tu as répandu ton Esprit
et je n 'en voulais pas.
Pourtant tu m'as aimé
J'ai vécu pour moi-même sans personne à blâmer.
J'ai pris ce que Tu m'as donné et dilapidé ta grâce.
Tu m'as toujours aimé.
Rien ne se compare à ce que
tu as fait pour moi
Je pourrais vivre pour les gens brisés
et partager leur douleur.
Je pourrais mourir comme un martyr ou vivre
comme un saint, juste pour T aimer.
Je pourrais chanter comme les anges
et chanter Tes louanges:
Etre béni au-delà de mesure
et tout donner
juste pour T' aimer.
Mon cœur a été brisé, j'en ai exposé ma honte.
,À cause de ta miséricorde,
.Tout ce que je peux dire, c'est que je t'aime.
Alors je parlerai de Toi
Je porterai ton nom
Je vais vivre pour Ta gloire, Seigneur,
Je vais partager Ta vie par amour.
Rien ne peut nous séparer
Ni la mort ni la vie
Ou la profondeur ou la hauteur
Ou le pouvoir invisible
Ni maintenant
ni jamais!
2009-12-30T07:26:00+01:00
Miel
Pourquoi la
Terre promise est-elle présentée
comme un pays où le miel se trouve en abondance ?
Sans doute parce que
le miel est, dans l’Écriture, signe de douceur.
Ce que Dieu nous promet, c’est la plénitude de sa présence,
présence qui est une nourriture, une source de force
et de vie, et aussi quelque chose d’infiniment
doux et agréable.
Mais dans la nature,
et même dans la Terre Promise,
le miel ne se trouve pas tout conditionné en pots.
Le miel est doux, certes, mais il est
extrêmement difficile à récolter.
De même, la présence
de Dieu, la foi, sont des choses merveilleuses,
mais qui ne s’achètent pas en supermarché,
il y a tout une démarche personnelle,
une quête pour les obtenir.
Le miel est fait par les abeilles,
or « l’abeille » se dit « Deborah » en hébreu,
et ce mot n’est rien d’autre que le féminin
du mot « Dabar » qui signifie « la parole ».
Voilà un premier indice :
la présence de Dieu dans nos coeurs est produite
par la Parole de Dieu ;
c’est en écoutant, en méditant cette Parole
que notre foi peut très progressivement
se constituer et grandir.
Mais une abeille ça pique !
Aller récolter du miel est donc quelque chose
de difficile, il faut de la méthode
et du courage
. Le croyant doit en avoir aussi :
la parole de Dieu n’est pas une chose sirupeuse
facile à avaler, elle est d’une approche difficile,
elle nous contrarie, nous blesse parfois
; il faut se battre avec elle pour pouvoir y prélever
les quelques grammes de vie et de douceur
qu’elle peut nous donner.
Et même, quand on prélève enfin les rayons,
il ne faut pas tout gober
avec avidité
mais prendre le temps de digérer ,
d'assimiler
Mais l’apiculture
aurait-elle autant d’intérêt si les abeilles ne piquaient pas ?
La vertu principale de la Parole,
c’est de nous nourrir...
mais aussi de nous aiguillonner
pour nous mettre en mouvement et nous contraindre
à agir avec intelligence et attention,
tout en sachant, comme les abeilles,
se nourrir du meilleur
en laissant de côté
le reste.
2009-12-29T07:45:00+01:00
Prov 12; 27
Le chasseur
nonchalant n'a pas
de gibier à rôtir.
Il est précieux pour
un homme
d'être actif.
2009-12-29T07:22:00+01:00
Shawn McDonald, Light
Je serai ton phare sur la mer
Qui te guide vers ta maison
je serai la lampe à tes pieds
Quand tu erres
Viens à moi
et je te libererai
Je serai la lumière
quand le monde t'aveuglera
Je serai la lumière
Quand tout deviendra brumeux
et voilera tes yeux
je serai le soleil dans ton ciel
qui te garde en vie
je serai les phares
quand tu roules dans la nuit
je serai la lumière dans la nuit
quand tu as perdu ton chemin
quand tu as perdu la vue
quand tu ne sais
quelle route prendre
2009-12-29T07:18:00+01:00
Natifs digitaux ou les nouveaux paroissiens numériques
Natifs digitaux ou les nouveaux paroissiens numériques
Les technologies
numériques nous transforment.
C'est presque une banalité de l'affirmer.
Tout le monde en est conscient,
mais peu de personnes dans nos communautés
en tirent les conclusions.
Le dimanche matin
ou lors d'un autre événement,
le pasteur et tous ceux qui prennent la parole
se trouvent en face de personnes qui ont passé
environ 13 heures, durant leur semaine,
à interagir avec des produits numériques
tels que ordinateurs, consoles de jeux ou portables.
Et ne parlons pas de ceux qui passent
leur temps devant
un écran.
Dans les Eglises,
le culte classique est synonyme
d'espace dédié au silence,
autrement dit au respect de celui qui parle.
Nos communautés sont des écoles spirituelles,
avant d'être des lieux de rencontre
et un bon nombre de personnes
se lassent de nos réunions parce que leur cerveau,
à cause du numérique,
a appris à penser, à réagir,
à vivre d'une manière qui tranche
avec le passé.
Natifs et immigrés digitaux
Le natif digital ou
l’autochtone du monde numérique,
c'est celui qui est tombé dans la marmite
comme ma petite-fille, par exemple,
qui, à l'âge de quatre ans, utilise mieux
les supports numériques que certains quadragénaires.
Sa génération et celle de ses parents
a grandi avec ces technologies et ils sont « nés »
sur ce territoire des octets et autres pixels.
Tandis que nous, la vieille génération,
et parfois hélas, des plus jeunes,
nous sommes des immigrés.
Nous avons dû
apprendre une autre « langue »,
une nouvelle manière de socialisation,
de nouvelles manières de transmettre des messages.
Or, ce qui se passe c'est qu'on nous repère
très vite comme immigrés,
comme le Portugais de l'époque.
Le drame, c'est que nos Eglises
sont remplies d'immigrés qui veulent apprendre
aux natifs comment « parler » correctement.
Alors que c'est eux qui devraient nous enseigner
comment parler et communiquer
dans notre monde actuel.
On fustige les communautés qui fonctionnent
pour et avec les « natifs » et qui laissent les « immigrés »
sur le banc de touche, mais c'est le juste
retour des choses.
Le profil du natif
Le numérique utilise
d'autres zones du cerveau que la culture
du livre et de l'école (du passé).
Par ricochet, ce cerveau développe
des compétences différentes en matière de raisonnement,
de captation et de traitement de la réalité.
Le natif n'est performant
que s'il est connecté à un réseau.
C'est-à-dire s'il est en contact
avec une communauté qui interagit.
Vous le déconnectez,
il est amorphe et sa capacité de se concentrer
est réduite au minimum.
Première constatation: si vous voulez intéresser
un natif à votre culte, travaillez en réseau,
pas forcément d'une manière électronique,
mais faites-le participer
comme s'il était en phase avec
d'autres « utilisateurs ».
Jésus se faisait interrompre dans ses « messages »,
prendre à partie.
Il organisait des hapennings communautaires
comme la multiplication des pains
. Le natif est un être multitâche.
Il peut écouter de la musique,
se concentrer sur un problème de maths,
chatter avec ses copains sur le net...
et tout cela en simultané.
L'immigré fait une chose après l'autre
d'une manière rigoureuse.
Il pense que, parce qu'il a appris à chatter
, parce qu'il a appris à écouter de la musique
avec son Ipod, il comprend
la jeune génération.
Non, il ne sait pas faire les choses
en même temps et ça ne s'apprend pas
avec un cours théorique, c'est lié
à une pratique constante,
depuis tout petit.
Le natif fonctionne à l'instantané
et il a besoin d'avoir du plaisir sur le champ,
tandis que l'immigré est capable
d'attendre comme le chien savant à qui
le dresseur remet une sucrerie
après avoir exécuté ses numéros.
Le natif préfère le visuel au textuel,
la parabole ou l'analogie à l'analyse
ou à la systématique, et l'interactivité
au travail solitaire
. Petite question: est-ce qu'un natif
est prêt à lire sa Bible pendant un an
chapitre après chapitre, d'une manière systématique?
Non ! Et ce n'est pas par manque de spiritualité,
mais par inadaptation culturelle
aux standards fabriqués dans le passé.
Beaucoup de conflits
et de frustrations dans nos communautés
sont dus à des problèmes culturels
et non à des questions spirituelles.
A mon sens, certains pasteurs
quittent actuellement leur ministère par fatigue.
Ils n'ont pas été formés pour la tâche actuelle
et ne se retrouvent plus.
Les standards qu'on leur a inculqués
n'ont plus cours dans la société numérique.
Quand nos instituts de formation
se réveilleront-ils? Quand il
sera trop tard?
Henri Bacher
2009-12-28T08:17:00+01:00
Prov 12; 26
Le juste
guide son compagnon
dans la bonne direction,
la conduite des
méchants
les égare.