Les actes du juste
sont comme un arbre de vie.
Le sage gagne
les cœurs.
Dieu , traduction de chansons chrétiennes , paroles d'amour.dessins d'humour , de foi , de sagesse
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2009-11-30T08:40:00+01:00
Les actes du juste
sont comme un arbre de vie.
Le sage gagne
les cœurs.
2009-11-30T08:37:00+01:00
2009-11-30T07:18:00+01:00
Bien interpréter la Bible,
c’est aussi très souvent accepter sa dimension paradoxale
. Depuis les bancs d’école, nous sommes habitués
au raisonnement logique en terme de cause à effet
et à l’expression linéaire de la pensée.
Ce type de raisonnement suppose
le principe de non-contradiction:
le noir ne peut être blanc et inversement
. Nous pouvons accepter des nuances intermédiaires
mais nous en arrivons toujours à l’exclusion de l’un par l’autre
. Dans notre vie, nous avons aussi appris
à raisonner ainsi et nous vivons notre foi de la même manière.
Si nous sommes convaincus que l’affirmation «A» est vraie,
alors seul ce «A» doit être pris en compte
et rien d’autre ne peut exister à côté.
Or la réalité est différente
et bien plus complexe que cela.
En effet, elle est souvent paradoxale.
Un paradoxe, ce sont deux principes ou deux éléments différents
voire contradictoires qui s’opposent
mais qui émanent de la même source
et servent le même but.
Ce qui sous-entend
qu’on ne peut éliminer ni l’un ni l’autre.
C’est le cas pour la trinité:
Dieu est un mais en même temps,
Dieu est trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Le chrétien devra être capable de regarder
ces deux vérités contradictoires sans exclure l’une des deux
ni choisir entre elles, puisque tout choix exclut alors
une partie de la réalité.
Ce système s’appelle la dialectique
ou plus simplement, la pensée paradoxale.
Le philosophe chrétien Jacques Ellul a développé cette pensée
au fil de son œuvre et notamment dans
Ce que je crois.
Il préfère parler de dialectique.
Ce terme, ajoute-t-il, vient de
dialogein, «parler avec»,
comme dans un dialogue, sachant que la préposition
dia porte également l’idée de distance
ou de contradiction.
Pour expliquer cette pensée paradoxale,
prenons une image simple:
si vous mettez une charge positive près d’une charge négative
, vous obtenez un éclair puissant.
Or c’est un nouveau phénomène qui n’exclut
ni le pôle négatif ni le pôle positif.
La pensée paradoxale permet de maintenir un non
en même temps qu’un oui.
Ce système de pensée vigoureux doit par conséquent être adopté
afin de prendre en compte les réalités
paradoxales de la Bible.
La pensée paradoxale est indispensable
à notre vie spirituelle pour comprendre la Bible.
Volontairement ou non,
l’homme est amené à penser et à s’exprimer de façon paradoxale.
Le paradoxe est le moyen de tenir compte du réel
sans s’amputer d’une bonne partie de nous-mêmes
ou de la révélation biblique.
La pensée paradoxale représente une dynamique créative permanente.
La prise en compte de la réalité par ce type
de logique dialectique
n’a donc rien à voir avec le fait d’être «tiède»
Apocalypse 3,16
Au contraire, c’est être bouillant dans la foi
que d’être capable d’intégrer des réalités bibliques paradoxales
sans renoncer ni à l’une ni à l’autre.
Seule cette pensée dialectique
peut en effet rendre compte de la révélation scripturaire,
révélation elle-même fondamentalement et intrinsèquement paradoxale.
En effet, les auteurs bibliques ont formulé paradoxalement
l’ensemble de la révélation divine.
Les exemples sont nombreux.
- Grâce et œuvre
Paul déclare:
«Vous êtes sauvés par grâce, par le moyen de la foi.
Cela ne vient pas de nous, c’est un don.»
Cette affirmation est claire et simple.
Nous connaissons les développements immenses
de cette assertion, fondement de la Réforme et de notre foi chrétienne.
Mais le même Paul affirme également:
«Par conséquent, travaillez à votre salut
avec crainte et tremblement»:
Une évidente contradiction!
Si nous sommes sauvés par grâce,
il n’y a pas besoin de travailler à notre salut…
Cette contradiction se retrouve dans l’épître de Jacques:
«Nous sommes déclarés juste devant Dieu
à cause de nos actes,
et pas uniquement à cause de la foi.»
- Le royaume de Dieu est déjà là
mais il n’est pas encore là
Le Christ règne dès maintenant
, et comme il l’enseigne à ses disciples, «le royaume de Dieu est parmi vous».
Mais son royaume n’a pas non plus encore atteint
son plein épanouissement
qui ne se réalisera qu’avec son retour.
Nous sommes appelés à travailler «pour le royaume»
tout en sachant qu’il ne sera complètement réalisé qu’au retour du Christ.
Nous soupirons dans l’attente du royaume à venir,
bien que nous en ayons déjà les prémices.
La volonté de Dieu et celle de l’homme
Qui est capable d’influencer le cours des choses?
Quelle est la part entre la liberté humaine et la puissance divine?
Dieu est à la fois le Dieu des armées
mais il nous semble qu’il est parfois
aussi le Dieu désarmé.
Si Salomon rappelle que
«l’homme fait des projets, mais celui qui a le dernier mot
c’est l’Eternel»,
la Bible enseigne également la liberté de l’homme
dans ses actes et sa pleine responsabilité:
»Ce jour-là, il donnera à chacun ce que lui auront valu ses actes.»
- La nature de Jésus
Il était à la fois pleinement homme et pleinement Dieu.
Ainsi Paul, dans un même passage déclare:
«Lui qui, dès l’origine, était de condition divine,
ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais […]
il se rendit semblable aux hommes
en tous points».
L’action de l’homme et
l’action du Saint-Esprit
La Bible exhorte souvent le chrétien à prier sans cesse
et à intercéder.
Mais Dieu peut également agir de son propre chef.
Notre part est de prier mais un miracle ou une conversion
ne sont pas vraiment liés à la quantité ou à la qualité de nos prières.
Comme dit le psalmiste:
«Il en donne autant à ses bien-aimés pendant qu’ils dorment»
. De même, Dieu nous invite dans sa Parole à témoigner,
mais il n’a pas besoin de nous pour agir.
Dans tous ces exemples, on voit bien qu’il y a souvent
autant de versets bibliques
pour les deux affirmations énoncées!
Prenons l’exemple de la question
de la foi et des œuvres:
La Bible enseigne que c’est par la foi que nous sommes sauvés
mais que sans les œuvres, notre foi est morte et qu’elle ne peut nous sauver.
Où se trouve la vérité?
Le point d’équilibre,
la vérité est toujours à trouver entre ces deux axes.
Elle n’est ni dans un axe ni dans l’autre ni dans la synthèse des deux.
Cela signifie que la vérité est existentielle et non essentielle:
elle est en mouvement et non figée.
Bien entendu, c’est notre finitude qui ne nous permet pas de saisir
la réalité parfaitement.
Pour Dieu, en Dieu, la vérité est certaine
. Mais pour nous les hommes, le point de vérité oscille entre deux axes.
C’est par la richesse issue de la confrontation
de ces affirmations paradoxales
que Dieu nous rejoint là où nous sommes, dans notre vécu,
sur notre chemin personnel de vie.
Ne s’en tenir qu’à un seul axe, ne retenir qu’une seule affirmation
dans ces paradoxes conduit à de graves erreurs.
Ce fut pourtant le cas souvent au cours de l’histoire de l’Eglise!
On est tenté, pour ne pas voir le paradoxe et sa dynamique,
de ne prendre et mettre en exergue que les versets qui vont confirmer l’axe
sur lequel nous nous plaçons et oublier les autres,
ce qui est cause de division dans l’Eglise et
d’incohérence pour nous-mêmes.
Le paradoxe apparaît comme un système de pensée inconfortable
mais qui laisse la vie se manifester dans toute sa force,
sans qu’elle soit prédéterminée.
Prendre en compte la dimension paradoxale de l’Ecriture
est un élément essentiel pour bien comprendre chaque texte isolément.
Reconnaissons qu’en dépit de nos efforts,
il arrive que notre connaissance reste partielle.
Et elle le restera jusqu’au jour où, comme Paul le déclare:
«Nous connaîtrons comme nous avons été connus».
Cependant, tout ce qui est nécessaire
à notre salut et à notre sanctification est
suffisamment limpide.
V . Duval poujol
2009-11-29T08:35:00+01:00
Qui oriente mal
sa maison l'expose au vent
. L'imbécile s'expose à devenir
l'esclave du
sage.
2009-11-29T08:34:00+01:00
2009-11-29T08:28:00+01:00
Voici un blog
qui ne colle pas spécialement à une
actualité brûlante ;
il est le résultat de mes constatations.
Ces dernières concernent aussi bien
ma petite vie que celles des autres.
J’ai remarqué que,
dans les milieux chrétiens en général,
la tendance à toujours vouloir s’attribuer « le beau rôle »,
est lourde. Je m’explique.
Un ami ou vous-même passez par un moment d’épreuve,
de difficultés ; vous avez été victime d’une injustice,
ou je ne sais quoi d’autre !
Immédiatement vos références sont de vous comparer
à David victime de Saül ;
ou encore, dans le best of des personnalités bibliques
au Top de la comparaison,
à Joseph persécuté par ses frères ;
il y a aussi Job, très bien placé dans le registre comparatif !
Et puis les plus « spirituels » de tous se comparent
directement au Seigneur Jésus
sans aucun souci !
Bref, je note que pas grand monde
se compare aux frères de Joseph (pourtant) ;
si peu estiment être dans la lignée de Saül ;
personne ne pense être aussi petit
que le serviteur d’Élisée (2 Rois 6),
qui ne comprenait pas grand choses
aux œuvres de Dieu
et à son plan !
À nous en croire,
nous sommes tous bons et les autres,
alors là les autres… !
Il m’est arrivé parfois de m’amuser
(mais je suis moqueur, c’est bien connu)
de certaines situations, où, d’un côté,
j’avais la « victime » qui me disait :
« Je suis comme David persécuté par Saül »,
et de l’autre le supposé coupable, qui me déclarait :
« Comprends-moi, je suis comme David victime d’Absalom » ;
(que personne ne se sente particulièrement visé
par ce que je viens d’écrire, tellement
ce genre de cas est fréquent).
Tout cela révèle une chose,
nous aimons nous attribuer le « beau rôle »,
le meilleur rôle, le rôle titre !
D’ailleurs, si vous vous amusez à poser aux personnes
qui vous entourent cette question :
« À qui te comparerais-tu dans la Bible ? »,
il est très rare que vous obteniez
une réponse humble ; hormis Judas
à qui personne ne veut se comparer,
très peu se prennent pour « la queue de la poêle »
(vieille expression normande qui dénote
une petite ou une grande satisfaction de soi-même) !
Le test vaut aussi avec ;
« À quel animal de la Bible te comparerais-tu ? » ;
l’aigle (parfois même l’aigle en plein vol, si si, mais là je raille), l
e lion, le tigre, le taureau (pour les messieurs)
le chamois, la gazelle ou la brebis (pour les dames)
reviennent toujours en tête de liste ;
rarement le veau, encore plus rarement le chameau,
la poule et je ne vais même pas vous parler de l’âne,
du serpent, du crocodile ou de l’hippopotame !
Bref, toujours cette volonté
d’avoir « le beau rôle » !
J’ai un jour assisté à une rencontre
à haut risque, où la personne intervenant,
de manière parfaitement inconsciente
(du moins je veux le croire)
nous expliquait une affaire
(dont elle ignorait presque tout)
en s’attribuant un rôle glorieux, victime de son devoir ;
tout cela étant parfaitement imaginaire !
Je lui ai demandé de revoir son scénario,
puisque moi, malheureusement pour elle,
je connaissais l’affaire
depuis le début !
Nous n’avons pas toujours « le beau rôle »
en tout et partout ;
parfois nous ne sommes pas terrible du tout,
voir franchement lâches, manquant de dignité et de noblesse !
Il nous arrive de ressembler à des gens de la Bible
qui ne sont pas reluisants.
Un jour en Suisse, après le culte,
un vieux Monsieur très digne est venu me trouver ;
il pleurait, et j’ai trouvé sa démarche particulièrement touchante !
Il m’a déclaré :
« Moi, Monsieur le pasteur,
je suis comme Judas, j’ai trahi mon maître en commettant
(tel péché que je ne citerai pas ici) ;
mais lui m’a fait grâce et m’a pardonné alors que je ne le méritais pas !
» Wouhaaaaa !
Quelle leçon, chers amis !
Ayons une juste vision de nous-mêmes ;
cela nous évitera les cruelles désillusions,
les vexations et les blessures liées à notre orgueil
et à la jalousie des autres.
« Je ne suis pas meilleur que mes pères »,
disait Élie, et c’est vrai, mais
il nous plaît de l’imaginer
. Néanmoins, Dieu nous aime comme nous sommes,
et lui se moque pas mal « du beau rôle »
que nous voulons bien nous donner ;
il sait exactement qui nous sommes
et c’est rassurant !
SFoucart
2009-11-28T09:02:00+01:00
Celui qui se confie
en ses richesses dépérit.
Les justes prospèrent
comme des arbres
verdoyants.
2009-11-28T08:52:00+01:00
2009-11-28T08:46:00+01:00
« Être libre,
c'est faire tout ce que je veux,
quand je le veux, où je le veux et
comme je le veux! »
. Qui n'a déjà entendu cette définition
de la liberté lancée d'un ton péremptoire et revendicateur
par un adolescent en quête d'indépendance?
Mais a-t-il vraiment réfléchi à ce
que cela voulait dire?
Car si la liberté,
c'est « faire tout ce que je veux »
et que mon voisin a la même liberté que moi,
est-ce que cela signifie aussi qu'il peut faire ce qu'il veut chez moi?
Qu'il a le droit de me voler ou de me violenter?
Nous avons besoin de limites! ...
Oui, mais lesquelles?
Ou plus précisément, lesquelles vont garantir
ma liberté et les quelles vont au
contraire la restreindre?
En y réfléchissant bien,
nous constaterons que le sentiment de liberté
n'est pas tellement lié à l'absence
de règles…mais
plutôt
à leur
compréhension
et leur "intériorisation "
,
à leur
acceptation
Ainsi, si l'imagination ou la musique
nous donnent facilement l'impression d'être libre,
l'école ou le travail, quant à eux, sont reconnus comme restrictifs,
pourtant par les connaissances ou l'argent qu'on y acquiert,
ces éléments garantissent notre
autonomie.
Plus troublant encore,
le sport nous donne un sentiment très fort de liberté,
pourtant c'est un domaine où les règles sont strictes
et clairement déterminées.
Que ce soit en équipe ou en solo,
tous les sports ont
leurs règles
Force-nous est
de constater que les règles ou les lois
sont nécessaires pour fixer un cadre à l'intérieur duquel
nous pourrons avoir le sentiment
d'être libres et en sécurité.
C'est bien cette idée qui est défendue dans le texte
d'Exode 20,1-17,
communément appelé « les dix commandements »
ou, plus littéralement, « les dix Paroles ».
Quand Dieu
a conduit les Hébreux dans le désert,
après les avoir libérés du joug de l'esclavage en Egypte,
Il voulait leur donner la chance d'être
un peuple libre et heureux!
Mais ceux-ci étaient un peu perdus :
avant d'arriver dans ce lieu,
ils étaient esclaves, c'est-à-dire… juste rien!
Les esclaves n'ont aucun droit,
aucune identité, aucune autonomie…
Alors pour que ce ramassis de pauvres hères anonyme
devienne un peuple à part entière,
Dieu leur donne un cadre,
un point de repère :
le décalogue.
Beaucoup considèrent (ou ont considéré)
ce texte comme un « empêcheur de tourner en rond »,
un moyen pour Dieu de contrôler
les êtres humains,
à l'origine de sa vindicte envers les hommes
: « attention, Dieu te voit!
Et si tu n'agis pas bien, il te punira! ».
Pourtant, dès les premiers mots du chapitre,
le ton est donné :
« Je suis le Seigneur ton Dieu,
qui t'a sorti de l'esclavage »
Exode 20,2
C'est tout au contraire l'image
d'un Dieu libérateur, qui est désignée ici!
Et c'est justement pour pouvoir vivre pleinement
cette liberté que le nouveau peuple de Dieu reçoit cette Parole!
Une Parole qui donne le « standard minimum »
pour vivre ensemble en bonne harmonie,
pour avoir une identité,
une référence commune,
pour pouvoir enfin devenir
« quelqu'un » et
s'épanouir.
N Henchoz
2009-11-27T08:37:00+01:00
On approuve celui
qui cherche à bien agir,
mais le malheur s'abat sur celui
qui ne pense qu'à
mal faire.
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