L’approche sentimentale.
Lire la Bible pour faire une expérience
subjective de Dieu, déclenchée par les paroles
du texte, que nous en comprenions ou non le sens
réel. Conséquence : une lecture
superficielle.
L’approche grincheuse.
Lire la Bible seulement par un vague
sens du devoir, pour éviter, ce jour-là, d’avoir
Dieu à dos. Conséquence :
une lecture amère.
L’approche mine d’or.
Lire la Bible comme si elle était une
vaste mine caverneuse et sombre dans laquelle
il nous arrive parfois de tomber sur une pépite d’inspiration.
Conséquence : une lecture
confuse.
L’approche du héros.
Lire la Bible comme si elle était
un panthéon de géants plus spirituels les uns
que les autres et que nous aurions à imiter.
Conséquence : une lecture
désespérée.
L’approche règlementée.
Lire la Bible à la recherche de commandements
auxquels obéir pour renforcer subtilement un
sentiment de supériorité personnelle.
Conséquence : une lecture
pharisaïque.
L’approche Indiana Jones.
Lire la Bible comme un document
ancien décrivant des événements qui se sont
produits au Moyen-Orient il y a quelques milliers
d’années, et qui, de fait, ne sont pas
pertinents pour ma vie aujourd’hui.
Conséquence : une lecture
ennuyeuse.
L’approche boule de cristal.
Lire la Bible comme une carte routière
qui indiquerait où je dois travailler, qui je
dois épouser, quelle voiture acheter, etc.
Conséquence : une lecture
anxieuse.
L’approche « Fables de La Fontaine ».
Lire la Bible comme une compilation de belles histoires
indépendantes, dont chacune serait dotée d’une
belle morale à la fin. Conséquence :
une lecture déconnectée.
L’approche doctrinale.
Lire la Bible comme on lirait un
recueil théologique pour y puiser les munitions
d’un prochain débat au café du coin.
Conséquence : une lecture
froide.
Cet article est adapté du livre : «De gloire en gloire» – Dane Ortlund
commentaires