L'idée
selon laquelle
Dieu nous rencontre à l'endroit
où notre faiblesse se cache, plus qu'à celui
où notre force se donne à voir,
me touche profondément.
elle libère notre
devenir
divin du
régime de l'effort
et de l'emprise de
l'orgueil.
Paul
explique aux Juifs
de son temps et aux croyants
de tous les temps que « ce n'est rien
d'être circoncis ou incirconcis » (Galates 6, 15),
autrement dit que Dieu n'est pas captif
des signes explicites par lesquels il
nous témoigne son amour.
Que l'explicite doive
s'effacer
devant l'implicite
comme le relatif devant
l'absolu, cela aussi a de quoi
bouleverser la façon dont nous
comprenons Dieu, comme
la façon dont nous
aimons notre
prochain.
F Esperet
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