Matthieu
18 est un chapitre
qui peut paraître bizarre car
il est composé de deux parties bien qui
abordent deux sujets totalement différents :
le soin à apporter aux petits d’une part et le pardon
d’autre part. Pourquoi l’évangéliste aurait-il mis bout
à bout deux parties qui n’ont rien à voir l’une
avec l’autre ? En y regardant de plus près,
on peut apercevoir une structure
en miroir comme
celle-ci :
la
clé est au
chapitre précédent
Lorsqu'ils arrivèrent à Capernaüm,
ceux qui percevaient les deux drachmes
s'adressèrent à Pierre, et lui dirent: Votre maître ne
paie-t-il pas les deux drachmes? Oui, dit-il.
Et quand il fut entré dans la maison,
Jésus le prévint, et dit: Que
t'en semble, Simon?
Les rois de la
terre, de
qui
perçoivent-ils
des tributs ou des impôts?
de leurs fils, ou des étrangers?
Il lui dit: Des étrangers. Et Jésus lui répondit:
Les fils en sont donc exempts. Mais, pour ne pas
les scandaliser, va à la mer, jette l'hameçon, et tire le
premier poisson qui viendra; ouvre-lui la bouche,
et tu trouveras un statère. Prends-le,
et donne-le-leur pour moi
et pour toi.
Mt17:24
à27
Les
versets 15 à
18 indiquent ils une
discipline rigide qui exclut les
personnes? on constate que l’enjeu
c’est de trouver et gagner la brebis perdue.
Mais qui est-elle alors ? La personne qui ne veut pas
demander pardon ou celle qui ne veut pas pardonner.
Ceux qu’on considèrerait comme des coupables
sont en fait des égarés qu’il faut convaincre
par le moyen du règlement des
causes du conflit (D’),
de la prière (C’)
et du rappel de
l’Évangile
(A’)
que les 12
n’ont pas encore
tout à fait compris (B-B’) !
Si on n’applique pas ces préconisations
du Seigneur, en jusqu’au bout du processus
les brebis restent blessées
et l’Église est en danger
d’éclatement
...
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