C’était
un vieux
cordonnier, solitaire.
Son échoppe donnait sur
la place du quartier. Depuis peu,
on le trouvait plus joyeux, probablement à
cause du "vieux livre" qu’il lisait souvent. Noël approchait.
Un soir, en lisant le récit de la nativité, il soupire
voyant qu’il n’y avait pas de place pour
Marie et Joseph à Bethlehem.
Il se dit qu’il les aurait
bien reçus
chez lui.
S’étant
assoupi, il entend
comme une voix l’invitant
à être très attentif le lendemain car Jésus
passera incognito. En sursaut, il se réveille, son
cœur bat la chamade. Dès les lueurs du jour, il se met à
guetter les passants : il aperçoit le balayeur de rue frigorifié
et lui propose une tasse de café. Il donne quelques
bonbons aux enfants à la sortie de l’école. Il offre
des chaussures au petit d’une pauvre
femme qui s’en va à l’hôpital.
Mais le soir venu, alors
que chacun se
prépare
à fêter
le
réveillon,
le voici dépité et
triste : "Il n’est pas venu."
Tout à coup, la chambre se
remplit de lumière et devant lui se
tiennent toutes les personnes à qui il a tendu
la main pendant la journée. "Mais qui êtes-vous donc ?
" Alors le petit enfant, dans les bras de sa maman,
montre du doigt un passage sur la Bible ouverte :
"J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger…"
(Matthieu 25.35) Le Père Martin
comprit soudain qu’en accueillant
tous ces "petits", c’était Jésus
lui-même qu’il avait
accueilli.
le
réveillon,
le voici dépité et
triste : "Il n’est pas venu."
Tout à coup, la chambre se
remplit de lumière et devant lui se
tiennent toutes les personnes à qui il a tendu
la main pendant la journée. "Mais qui êtes-vous donc ?
" Alors le petit enfant, dans les bras de sa maman,
montre du doigt un passage sur la Bible ouverte :
"J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger…"
(Matthieu 25.35) Le Père Martin comprit
soudain qu’en accueillant tous
ces "petits", c’était Jésus
lui-même qu’il avait
accueilli.
R Saillens
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