Par
moments,
Seigneur, ton
Évangile est trop
fort pour moi
Comment
soutenir
à
chaque
instant ce face-à-face
avec l’Éternité ?
Alors
je
baisse
les yeux
et je défais
jusqu’au socle
de ma vie jusqu’à
la rendre inconsistante.
Je me repose sur cette
inconsistance,
je
me
confonds
dans la lassitude
de l’Ecclésiaste; tout
cela n’est-il pas vain comme
la poursuite du vent... Et je laisse
le vent filer, complaisante
en ma petitesse, tapie
devant ton
immensité.
Soudain
tu
m’offres
ce repos que
je voulais te dérober
tu le fécondes de ta présence
que ma fatigue aura laissé grandir
tu m’offres ce repos pour un
instant seulement mais
pour l’instant qu’il
faut car l’ouvrage
défait il faudra
le refaire.
Alors
de l’Évangile
je tiens encore
le fil et ma fatigue
en éprouve avec labeur
et joie la force et la solidité
la vérité parfois trop vraie
pour moi la force
et la vérité
justes.
M MColard
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