Il
est un lieu
vivifiant, un lieu
où éclôt toujours nouveau
le désir d’être vivant, c’est-à-dire
le désir d’être relié à soi-même, à
d’autres et à plus que soi et d’autres,
un lieu toujours ouvert, accessible
sans condition, accueillant. Un
lieu qui n’est pas fixe mais
mobile, transportable,
d’installation
légère,
de
dimension
variable. Ce lieu,
je le reconnais comme
une tente, à la fois provisoire et
accompagnant les longues marches,
à la fois espace d’intimité et d’hospitalité, à la
fois à l’écart et perméable à l’environnement.
Ce lieu c’est celui de la lecture des Écritures,
une lecture déployée de l’exégèse à la
méditation, de la littéralité du texte à
la prière, entre réception de
transmissions et passage
vers des possibles
et des peut-être.
La tente
est
dressée
chaque fois que
la Bible est ouverte
et les Écritures arpentées
avec attention, avec cœur et
intelligence, avec curiosité et désir,
même un court fragment ou
pour un court moment,
en solitude ou en
compagnie
D Hernandez.
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