Le
premier
de ces trois
mots est le premier
des Dix Paroles : Je, Moi,
première personne de Celui qui
a accompli l’œuvre de libération.
Le chemin de vie commence
par la reconnaissance de
Celui qui libère, qui
ouvre un passage
de l’esclavage
vers
la
liberté,
à travers la
mer ou à travers
la mort. Grâce à ce
Je surgit la conscience
d’avoir été libéré de ce qui
opprimait, dont on ne peut se
délivrer soi-même, à quoi on ignore
parfois avoir été soumis. Il est
des « Égyptes intérieures »,
redoutablement efficaces
et terriblement
banales, dont
seule peut
délivrer
une
volonté
autre et
absolument
bienveillante. Sur
le chemin, le Je divin
est garant de la mémoire
et de l’avenir, du don et de la
promesse. Ce premier
mot indique que la
liberté est un don
et non une
conquête.
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