L’
histoire
est la suivante :
comme à son habitude
le peuple se plaint à Moïse
parce qu’il n’y a pas d’eau. Il
lui reproche de l’avoir amené dans
le désert pour y mourir de soif. Moïse
se tourne vers Dieu et ce dernier lui demande
de prendre son bâton et de parler au rocher
Moïse se souvient que quarante ans
auparavant, au commencement
de l’Exode, Dieu avait déjà
demandé à Moïse de
frapper le rocher
avec son bâton
pour faire
jaillir
une
source
Moïse S’appuie
sur son expérience pour
faire la même chose : il frappe
le rocher de son bâton et une nouvelle
fois, il en sortit de l’eau en abondance.
Le miracle est spectaculaire, mais à
notre grande surprise, le texte
ajoute que Dieu est en colère
contre son serviteur. Il
reproche à Moïse
son manque
de foi
qui
l’empêchera
d’entrer pas en terre
promise. Où Moïse a-t-il
manqué de foi ?Dieu a demandé
à Moïse de parler au rocher, et ce
dernier a frappé le rocher. Au début de
l’exode, le peuple était dans l’économie
religieuse du prodige et du surnaturel et
Moïse pouvait utiliser son bâton
magique. Au moment d’entrer
en terre promise, Dieu a
invité Moïse à entrer
dans une économie
différente,
celle
de la parole.
Ce n’est pas Moïse
qui a accompagné le peuple
en terre promise parce qu’il avait
les neurones un peu ankylosés : il a
entendu “eau“, “bâton“ et “rocher“
et il n’a pas prêté attention au
reste : il a pris son bâton
et il a frappé. Dieu
lui a alors fait
comprendre
qu’il devait
passer la
main.
Ce
récit nous
invite à nous
interroger sur ce que
l’Esprit dit à notre temps,
qui n’est peut-être pas la même
chose que ce qu’il disait il y a quarante
ans. Jésus a dit : « Quiconque met la
main à la charrue et regarde en
arrière n’est pas bon pour
le royaume de
Dieu »
A Nouis
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