Cela
fait penser
à certaines publicités
pour des organismes de formation
ou des méthodes d'auto-développement :
"Il ne tient qu'à vous de..." (vaincre votre
timidité, apprendre une langue étrangère,
parler brillamment en public, etc.).
Ce "Il ne tient qu'à vous..."
est à l'opposé de la foi
chrétienne,
où
nous
restons
toujours
dépendants
de Dieu. C'est Lui
qui sanctifie, c'est sa
Grâce qui nous transforme
à l'image de Jésus-Christ, c'est
par le Saint-Esprit qui agit en nous que
nous pouvons espérer progresser
vers la perfection (mais sans
nous désespérer de ne
pas l'atteindre dès
maintenant,
puisque
nous
sommes
sous la Grâce
et non plus sous la Loi).
Faire reposer sur nos efforts
la croissance dans la vie spirituelle,
faire de la sainteté une tâche à
accomplir, conduit à rendre
la vie chrétienne tendue,
épuisante, anxieuse.
On doit toujours
se demander :
"En ai-je
fait
assez ?"
On est culpabilisé
et obsédé par ses échecs.
La Joie d'être aimé et sauvé par
Grâce s'estompe. On échange la
merveilleuse assurance d'être
un enfant de Dieu contre
"un esprit de servitude
pour être
encore
dans
la
crainte".
"Vous agissez
comme si vous viviez
cette vie chrétienne seuls,
comptant uniquement sur vos
propres forces. Vous avez endossé
une loi nouvelle, encore plus difficile.
Pour se rassurer, il ne reste plus qu'à se
comparer aux autres, à ceux qui
réussissent encore moins
bien, et cela nous
ramène
aux
pharisiens, à
leur esprit de jugement
et, en particulier, à la parabole
du pharisien et du
publicain de
Luc 18.
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