Pourtant,
il reste quand même
quelque chose de positif dans la vie
Qohélet nous propose de bien savourer les
plaisirs qui s’offrent à nous en vivant le moment présent.
Pour lui, d’ailleurs, ces plaisirs sont vus comme des dons
provenant de Dieu : Va, mange ton pain avec
plaisir et bois ton vin d’un cœur
joyeux, car Dieu a déjà
approuvé tes actions.
En toute
circonstance, mets des
vêtements de fête et n'oublie jamais
de parfumer ton visage. Jouis de la vie avec la femme
que tu aimes, chaque jour de la fugitive existence
que Dieu t'accorde ici-bas. C'est là ce qui te
revient dans la vie pour la peine que
tu prends ici-bas
9,7-9
Mais
pour Qohélet,
même ces plaisirs restent
éphémères et vains, car ils ne sont que
passagers et ils n’empêchent pas l’homme
d’aboutir à la mort
6 : 3à6
Qohélet
va jusqu'à dire que
le sort de l’être humain ne diffère pas
de celui des animaux. Tous les deux disparaissent
dans la mort: Car le sort des fils d’Adam,
c’est le sort de la bête,c’est
un sortidentique:
telle la mort
de celle-ci,
telle la mort de ceux-là,
ils ont tous un souffle identique: la supériorité
de l’homme sur la bête est nulle,
car tout est vanité
3, 19
Si nous cherchons
le sens de la vie , alors nous
nous rendons compte de l'absurdité
d'une mort sans
au-delà.
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