À
l’université,
une fois acquise ma
réputation de chanteuse, de
compositrice et de surdouée, j’ai
commencé à me sentir seule et craintive.
J’avais aimé l’attention portée sur moi,
parce que tant que les gens avaient leur
propre conception de qui j’étais :
cela voulait dire que je n’avais
pas à prendre le véritable
risque de l’intimité.
Mais la lumière
de Dieu a
percé
ma
vanité et
j’ai commencé
à me poser des questions.
Et si je perdais ma voix ? Et si
j’avais un accident et que j’étais défigurée ?
Et si je n’étais pas née avec un beau visage ?
M’aimerait-on toujours ? Et si je n’avais
jamais pu chanter, me remarquerait-on
seulement ? Ces questions étaient
douloureuses, parce que je
les avais ignorées lors
de mes prières, dans
la mesure où je
me présentais
à Dieu de
même
que
je
me
présente à
n’importe qui : d’un
sourire chaleureux et sans
grande vulnérabilité. Ma peur
d’être imparfaite, et donc de ne pas
plaire, s’était mêlée à ma fierté, jusqu’à ce que
je devienne spirituellement assoiffée.
je commençais à suffoquer
dans mon propre égo.
Puis Dieu, dans
sa miséricorde,
m’a dit :
“Tu
es mon
enfant. Telle
est ton identité. Et
ton plus grand talent
est ta capacité à aimer,
parce que je t’ai
d’abord
aimée
A Boudreau
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