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2013-09-24T08:01:25+02:00

fuir l'intégrisme : conseils de Jésus

Publié par sulamite -

Or,

une discussion

survint entre eux pour savoir

qui, parmi eux, était le plus grand.

Jésus, qui connaissait la pensée de leur

cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui

et leur dit : Quiconque reçoit en mon

nom ce petit enfant, me reçoit

moi-même ; et quiconque

me reçoit, reçoit celui

qui m'a envoyé.

Car celui

qui

est le plus

petit parmi vous

tous, c'est celui-là

qui est

grand.

Lc 9 :46

Le

texte

commence

avec cette question

des disciples pour savoir

lequel d’entre eux est le plus grand.

Jésus répond que le plus grand est celui qui

est le plus petit. Cela ressemble à un paradoxe

mais c’est en réalité tout simple. Ce qui

fait notre grandeur c’est ce qui fait

la grandeur d’un enfant. Nous

savons bien ce qui fait

la valeur d’un

enfant pour

nous :

c’est

d’abord

l’amour que lui

portent ses parents et

ses frèreset sœurs, l’espérance

qu’ils placent en lui.

la valeur d’un

enfant,

c’est

qu’il a la vie

devant lui et qu’il est

doué d’une croissance naturelle,

et qu’il a sa soif d’apprendre ;mais la

valeur d’un enfant n’est ni dans sa force

ni dans son savoir ni dans son intelligence,

comparée à celle des adultes. Et le fait de

grandir et éventuellement d’être

aimé est un cadeau.

Jésus nous

propose

ainsi

une conception

de notre grandeur

qui bouleverse un principe de

fonctionnement très profond :la compétition

Selon Jésus, nous n’avons rien à faire

pour mériter notre grandeur, elle

est juste à accueillir, comme

on accueille un

enfant.

De

nombreuses

personnes ont

une théologie du Dieu

tout puissant, immuable, faisant

vivre et mourir qui il veut, sélectionnant

tantôt selon son arbitraire, tantôt au mérite avec

une justice tirée au cordeau. Dieu est alors « le plus grand »

car il est dominant. Cette théologie profite au

clergé qui hérite d’une part de cette

domination sur les autres.

Elle induit une façon

de comprendre

et de

chercher

à construire sa

propre dignité, en se

mesurant aux autres, et en

essayant de les surpasser. Cette

conception de la dignité humaine ,

nous en héritons avec nos instincts.

Jésus nous propose de changer

pour la théologie de la

grandeur de

l’enfant.

Bien

des violences

sont enfantées par

la conception de la grandeur

dominante. Par exemple, quand un

homme mâle méprise les femmes,

il se voit alors dans les 50%

des humains les plus

grands.

s’il

méprise

les gens un peu

plus foncés ou un peu

plus clairs que lui, il peut

encore gagner 15 % dans sa propre

estime, il reste à mépriser ceux qui ont une

autre foi, un autre parti, et moins de sous…

Mais mon estime de moi-même

est alors basée sur la

comparaison

avec les

autres.

fuir l'intégrisme  : conseils de Jésus

Si

quelqu’un

n'accepte pas une

de mes idées , cela ruine

d’un coup un bon pourcentage

d’estime de moi-même, sans compter que

celui qui a dominé mes idées m’a dominé, donc

humilié. Alors que dans la théologie de la

grandeur de l’enfant quand quelqu’un

me fait changer d’idée,

il m’a grandi.

Pour

celui qui

est sous la théologie

de la domination, si quelqu’un

vient remettre en cause cette conception

de la grandeur, tout s’écroule pour lui. On comprend

le mal qu’a eu Jésus à remettre en cause l’idée

d’un Dieu dominateur, en disant que Dieu

est amour qu’il aime même

ses ennemis, qu’il

considère de

toute

façon

chaque personne

comme son enfant bien aimé.

Et voilà même Jésus qui nous dit ici

que Dieu est le plus grand, mais pas comme

Zeus, mais plutôt comme un enfant que l’on

reçoit au nom du Christ, « le plus grand

des plus grand c’est le plus petit,

celui qui accueille un

enfant en son nom

accueille Dieu

lui-même ».

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