Anêr:
homme et/ou mari
, le même mot, comme s’il n’y avait
d’homme que marié, comme s’il n’y avait d’homme
qu’avec, en face, par rapport à la femme.
L’inverse est tout autant vrai
puisque c’est le
même mot
qui
dit la femme
et l’épouse : gunê;
de même qu’en français,
on dit femme pour l’humain de
sexe féminin et pour
désigner
une
épouse.
Anêr, homme,
mari ou époux, les
traducteurs ont leurs critères
pour choisir : dans la TOB
seul Joseph
est
un époux (anêr)
, l’époux de Marie.
Les autres traductions
d’aner par époux sont réservées
à des textes où l’époux est une figure
du Christ en général. Les autres aner
sont des maris, quand l’accent
est mis sur leur état
d’hommes
mariés.
Ainsi Jésus
sait-il que la femme
samaritaine a eu cinq maris
et que l’homme qu’elle a au moment
de sa rencontre avec Jésus
n’est pas son mari
dans le texte
grec,
ce sixième
homme n’est
d’ailleurs ni anêrni anthrôpos ,
seulement un pronom
“celui-ci”.
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