Heureusement,
certaines pistes déjà formulées
permettent une interprétation du texte
hors des cadres androcentriques.
Elles mettent l’accent
non sur une quelconque chute/rédemption, mais
sur l’idée de création et de transformation
en fonction des choix exercés par
les êtres humains.
En effet,
la partie « femelle », « Ève »,
de l’humanité a choisi de consommer le fruit
Or, ce n’est pas tant la consommation du fruit comme tel qui importe,
mais bel et bien le fait de choisir une voie plutôt qu’une autre.
La position de l'arbre de la connaissance
en plein milieu du jardin ne
constitue – t – elle pas
une inévitable
étape ?
Dieu , omniscient
savait ce qui allait se produire ,
et Il a mis l'être humain en position de liberté de choisir
l’essentiel tient dans la prise
d’une décision, d’un choix
qui marque le début
de l’aventure
humaine.
Dans le texte,
en prenant sur elle de faire un choix,
« Ève » a ainsi engendré l’humanité comme des êtres
devant nécessairement faire un choix
Autrement dit, « Ève »
mérite bien son nom, mère des vivants
Gn 3 :20
puisque, en solidarité
avec la partie masculine, elle a amorcé un mouvement favorisant
l’essor de la liberté personnelle , de la
responsabilité personnelle.
Ceci s’observe
dans le texte par l’emploi de
noms propres
En ce sens,
dans une perspective biblique
, le « paradis » ne se situe pas au début de l’épopée humaine,
mais plutôt dans sa pleine réalisation eschatologique,
dans la dimension divine
Ap 21 : 1à 4
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