Esclavage et liberté
Onésime
était un esclave
qui avait quitté son maître
Philémon, après lui avoir
causé quelque tort.
Phm 1:18
Réfugié
à Rome, il avait
rencontré l’apôtre Paul
qui l’avait amené à Christ,
l’ayant, comme il écrit,
« engendré dans
les chaînes ».
Phm 1:10
Dans
une lettre
de recommandation
pleine de tact et de sollicitude,
l’apôtre insiste auprès de Philémon,
membre influent de l’église
de Colosses,afin qu’il rende
la liberté à son ancien
esclave.
Onésime
(ce mot signifie utile),
lui a été autrefois inutile; maintenant
il lui sera utile. Converti, baptisé,
chéri par Paul comme un
enfant séparé de son
maître pour un
temps,
mais
retrouvé
pour l’éternité,
Phm 1:15
il mérite
d’être accueilli
comme un frère bien-aimé.
Phm 1:16
. Cette lettre
nous révèle la
position de l’apôtre dans
la question délicate de
l’esclavage.
Avec
une pondération
exemplaire, il unit à
la fois le respect des droits du
maître, et l’esprit de
l’évangile qui abolit
l’esclavage.
On a vu
dans cet incident
une image typique de
la rédemption.
Le pécheur,
comme l’enfant prodigue,
s’est enfui loin de son maître.
Il lui a fait du tort. Il cherche un refuge
auprès de Christ. En lui,
il est à nouveau
engendré
comme un fils
et revient à Dieu.
D’esclave, il devient libre.
D’inutile, il devient utile,
et le Christ prend à son compte
les dettes du racheté.
Phm 1:18
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