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2010-11-28T08:25:00+01:00

enfants abusés : comment s'en sortir

Publié par sulamite -

 

 

Se libérer

de la souffrance : comment

s’en sortir

 

 

 

Il est d’abord

important de signaler

qu’il n’y a pas une seule façon de

s’en sortir : chaque corps va « choisir »

ses propres symptômes physiques pour exprimer

sa souffrance, chaque âme va trouver ses

propresmots et/ou signes non-dits

(comme la boulimie, par exemple)

et attendre le temps

qu’il lui faut pour

exprimer sa

souffrance.

Ce qui suit

ne sont donc que 

des pistes théoriques

et des généralités…

 

 

Mais

pourquoi attendre

parfois des années après

la cessation des attouchements

avant de parler ? A quoi cela sert-il encore ?

  Comme déjà dit plus haut, une grande part

du poids que représente le viol infantile

est la honte, la culpabilité qui oblige

l’enfant à s’enfermer dans

le mutisme.

Mais

le corps

trouve toujours

le moyen d’exprimer

la souffrance et le fait par une

multitude de symptômes physiques décrits

plus haut. Bien sûr, il faut pourça que ceux qui

reçoivent la parole et quireprésentent la loi,

croient en cette parole révélée.

Pour l’enfant qui a fait

l’effort de parler

, l’effondrement

est total

si les hommes

de loi émettent directement

des doutes et/ou parlent d’affabulation

ou de mythomanie ((ou pseudologia phantastica),

type de mensonge dans lequel la personne

semble croire à la réalité de sa

production créative

imaginaire

et agit

partiellement

ou complètement avec elle.)

  Et même si la parole est bien reçue,

la souffrance de l’enfant est encore là,mais

puisque cette souffrance et son expression ont été

en quelque sorte « légalisées » et en tout cas autorisées,

l’expression par les symptômes physiques s’estompe.

Mais la victime peut vite retomber dans le

mutisme et les symptômes physiques,

si elle subit des pressions

(par exemple dans

la famille, la

mère

pourrait inciter

son fils à se rétracter

dans un cas d’inceste paternel

pour sauver son mari et garder

la famille unie).


Les buts

d’une thérapie

 

 

Construire

l’estime de soi :

le thérapeute devrait

aider la victime à se construire

une estime de soi forte. Cela devrait se faire

en assurant le patient qu’il est une personne

unique, de valeur et précieuse comme tout

être humain d’ailleurs. Puisque souvent

le patient a appris bien malgré

lui que pour être apprécié

d’un adulte et/ou

d’un de ses

parents

dans le cas

d’un inceste,il devait

passer par la sexualité,

le thérapeute devrait faire

comprendre au patient aussi que

d’obtenir l’estime de quelqu’un ne doit

pas forcément passer par la sexualité,

que pour être aimé, il ne doit pas forcément

s’offrir et que c’est à lui de choisir avec

qui partager sa

sexualité.

 

 

Encourager

l’expression des

émotions :


le thérapeute

doit encourager l’expression

des émotions pour que le patient,

libéré de son fardeau, puisse enfin réapprendre

à communiquer sans avoir l’impression

« que l’abus est marqué sur son front »

ou « qu’il se doive de jouer la comédie,

de mentir tout le temps »,

comme beaucoup

de victimes le

croient.

 

 

Exprimer

la colère :

  la colère est

un processus de défense

contre une perte ; intérioriser sa colère

est un processus autodestructeur et/ou suicidaire.

Quand de tels comportements sont détectés,

comme des tentatives de suicide répétées,

de l’automutilation, abus de drogue

ou d’alcool, l’intervention médicale

psychiatrique et la

médicalisation

deviennent

nécessaires.

 

 

Culpabilité,

humiliation :

la culpabilité

est une réaction qui

est toujours ressentie par

la victime de viol infantile et

la dépression est l’expression la plus

nette de cette culpabilité. Le thérapeute doit

donc aider la victime à prendre en charge

sa vie passée et lui montrer que

sa situation n’est pas

sans issue.

 

 

Normaliser

la victime : 

les patients

ont presque toujours

une image de soi négative

qu’ils expriment en disant :

« je me sens bizarre ».

Il faut

impérativement

que le thérapeute replace

la victime dans la zone positive

de sa personnalité et ainsi l’aide à construire

une image plus positive de soi pour peut-être

l’aider à se reconstruire une vie sociale

et/ou professionnelle saine

et équilibrée.

C’est ainsi

que le patient ne dira

plus « je me sens bizarre »

mais plutôt quelque chose comme

« je suis comme tout

le monde ».

°°

 


 


 

 

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