1 Samuel 7
Nous allons trouver
ce qu’est un vase vide,
et, comme toujours,
la plénitude de Dieu attendant
une telle condition.
«Et il arriva que
, depuis le jour où l’arche demeura
à Kiriath-Jéarim,
il se passa un long temps, vingt années;
et toute la maison d’Israël
se lamenta après l’Éternel».
Dans les chapitres 5 et 6,
nous voyons que les Philistins
ne pouvaient pas subsister avec l’Éternel.
Au chapitre 7,
nous voyons qu’Israël ne pouvait pas
subsister sans Lui.
C’est bien frappant et instructif
. Le monde ne peut pas supporter l’idée
même de la présence de Dieu.
On le voit dès la chute,
en Genèse 3.
L’homme s’enfuit loin de Dieu
avant même que Dieu ne le chasse
du jardin d’Éden.
Il ne pouvait supporter
la présence divine.
«J’ai entendu ta voix dans le jardin,
et j’ai eu peur, car je suis nu,
et je me suis caché».
Il en a toujours été ainsi,
dès lors et jusqu’à aujourd’hui.
Comme quelqu’un l’a dit :
«si vous pouviez mettre un homme inconverti
dans le paradis,
il ferait son possible pour quitter
les lieux au plus vite».
Combien c’est parlant !
Quelle marque sur toute la race humaine,
et quelle preuve de la profondeur
de la dépravation morale
où peuvent sombrer les membres de cette race !
Si un homme ne peut pas supporter
la présence de Dieu,
où peut-il être à l’aise ?
et de quoi n’est-il pas capable ?
Question importante et solennelle !
Puis
«toute la maison d’Israël
se lamenta après l’Éternel».
Vingt années,
longues et tristes
, se sont écoulées sans
le sentiment béni de sa présence;
«et Samuel parla
à toute la maison d’Israël, disant :
si de tout votre coeur
vous retournez à l’Éternel,
ôtez du milieu de vous les dieux étrangers,
et les Ashtoreths,
et attachez fermement votre coeur
à l’Éternel, et servez le lui seul, et IL» —
non pas l’arche —
«vous délivrera de la main des Philistins.
Et les fils d’Israël ôtèrent
les Baals et les Ashtoreths,
et servirent l’Éternel seul.
Et Samuel dit:
Assemblez tout Israël à Mitspa,
et je prierai l’Éternel pour vous.
Et ils s’assemblèrent à Mitspa,
et ils puisèrent de l’eau
et la répandirent devant l’Éternel;
et il jeûnèrent ce jour-là,
et dirent là :
Nous avons péché contre l’Éternel»
7 : 2 à 6
Quelle différence
avec l’état de choses présenté
au chapitre 4.
Ici, les vases sont vides,
prêts à recevoir la plénitude de Dieu.
Il n’y a pas de vaines prétentions,
ni recherche
de moyens extérieurs
de salut.
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