Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2008-12-22T07:37:00+01:00

psy et spi (2)

Publié par sulamite -



Le sentiment



Le critère d’évaluation

pour la personne dont le sentiment

est la fonction dominante est :

est-ce que j’aime ou est-ce que je n’aime pas ?

Sa vie spirituelle aura toutes les caractéristiques

d’une relation affective.

Ce qui compte pour elle, c’est que Dieu est amour.

Elle est sensible à la belle louange,

a une vie spirituelle plutôt sentimentalisée

et veut surtout être « intime »

avec Jésus.

Elle n’a pas de peine à ressentir la vie de Dieu,

son amour, sa miséricorde, sa présence.

Elle aime les psaumes et l’Evangile

de Jean.



Sa vie de prière

est de type affectueux, compatissant, enthousiaste.

Son désir d’intimité avec le Seigneur,

sa sensibilité en font un chrétien plutôt mystique,

surtout s’il est introverti.

S’il est extraverti,

il peut se culpabiliser de ne pas être un bon chrétien,

assez à l’écoute de Dieu car il s’exprime

plus que ce qu’il écoute.



Ce tempérament présente une faiblesse :

la subjectivité,

qui peut conduire à un manque

de rigueur logique,

des excès de considérations personnelles

et une difficulté à prendre du recul.

Ce genre de chrétien risque d’être trop à l’écoute

de ses sentiments et confond

parfois son ressenti avec l’Esprit.

De plus, il ne comprend pas toujours

ceux qui sont dans la fonction pensée

car il trouve

qu’ils réfléchissent trop

Mais cette faiblesse

peut aussi représenter une réelle force

et le subjectivisme de sa foi et de son écoute

devenir un formidable enrichissement pour

sa vie spirituelle.

Ces personnes apportent alors un sens des valeurs,

une compréhension des personnes avec de l’écoute,

de l’empathie et une grande fidélité

à l’éthique et à ses valeurs.



°



La sensation

perçoit l’information

au moyen des cinq sens.

Pour le chrétien ayant la sensation

comme fonction dominante,

Dieu est immédiat.

Il n’a pas de peine à parler à Dieu,

il aime les prières informelles,

il lui parle comme un ami,

avec beaucoup de spontanéité.

Il remercie pour ce qu’il voit, ce qu’il a.

Il est très stimulé par les choses extérieures,

par exemple il sera sensible à un coucher du soleil,

une lumière du printemps

qui l’inciteront à louer le Seigneur.



Les méthodes

et une discipline de prière lui coûtent.

Mais il a le sens ancré du devoir.

Il aime ses habitudes,

ce qui peut l’amener à une certaine

rigidité rituelle.

Les prières formelles lui semblent absurdes

voire suspectes de mort spirituelle.

Le danger de ce tempérament est d’être trop

dans l’immédiat et non dans la continuité.

Il a du mal à se concentrer.

Il n’aime pas le structuré, et risque

d’être inconstant.



Puisqu’il vit dans le présent,

comme un enfant,

il dépend beaucoup du milieu ambiant

et peut connaître facilement des hauts et des bas.

Par exemple,

s’il a un conflit le dimanche matin,

son culte est gâché.

Le risque par conséquent est

que son tempérament devienne un frein

au changement et qu’il procède à une

exacerbation

des détails.

S’il est extraverti,

il a de la peine à témoigner

car il est à l’écoute de sa propre perception

et non de celle de l’autre.

S’il est introverti,

sa vie de louange se vit par à-coups,

avec des fluctuations permanentes.

En revanche ce tempérament représente

une force par son incroyable disposition

pour la prière spontanée.

°

L’intuition



La personne ayant l’intuition

comme fonction principale privilégie

« le sixième sens ».

Elle voit au-delà des apparences,

elle est visionnaire, anticipe et suit

son inspiration.



Elle a tendance à être pionnière,

innovatrice car elle lance des idées et des actions.

Elle voit les possibilités

d’une personne ou d’une situation au-delà

de ce qui existe déjà.

Elle est attirée par l’inconnu,

par la nouveauté, elle s’intéresse au futur,

elle est curieuse.

Elle aime le changement et la variété.

En revanche, elle a peu d’intérêt pour le présent

qui l’ennuie et des instructions

par étapes la rebutent.



Les projets l’enthousiasment,

elle est l’étincelle qui allume le feu.

Si elle est introvertie,

elle aura tendance à devenir mystique.

Si elle est extravertie,

c’est un télévangéliste !

Le danger de ce tempérament

est d’être trop la tête dans les nuages,

de ne plus avoir les pieds sur terre

car elle préfère l’abstraction, la contemplation.

Du coup, elle trouve difficile

de prier pour le quotidien,

les nécessités immédiates de l’église locale

car elle trouve que c’est un manque de foi,

de souffle.

Elle méprise l’intendance

et a des difficultés pour passer à l’action.

Elle fuit les méthodes,

les trucs, elle est naturelle.

Ses discours sont abstraits voire fumeux.

Elle peut aussi apparaître inconstante,

irréaliste.



Le danger réel est de confondre

son enthousiasme naturel avec la foi chrétienne,

l’œuvre de l’Esprit de Dieu.

Elle peut même alors tomber dans une

fausse spiritualité

car elle voyage dans son âme.

En fait, ces personnes ont presque,

à l’extrême, un Dieu intériorisé.

Or la pensée positive n’est pas

la foi chrétienne.



La personne dont l’intuition

est la fonction dominante a besoin

qu’on le ramène dans le concret

de l’ici et maintenant de la foi chrétienne.

Mais canalisé,

ce tempérament apporte de nombreuses choses.

En effet, la force de cette personne

est sa spiritualité spontanée

. Elle entre très vite en présence de Dieu,

contrairement au tempérament

pensée à qui il faut une liturgie.

La personne de type intuition

apporte la capacité de vision à long terme,

le sens du global, l’imagination,

la compréhension des relations,

et surtout,

la sensibilité innée aux choses

spirituelles.


J Poujol


°°°





commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon Blogger Template | Gift Idea - Hébergé par Overblog