Que deviennent
les centaines de milliers de petits papiers placés dans les interstices
du Mur des Lamentations (Kotel)?
Des millions de personnes par an se rendent au Mur occidental, l’un des sites les plus saints du judaïsme,
et y laissent une prière écrite entre les pierres du dernier vestige
du Temple de Jérusalem.
Deux fois par an, Rav Rabinowitz avec une équipe récolte les centaines de milliers de petits
papiers
et les enterre au mont des Oliviers de Jérusalem. Le rabbin et une douzaine d’ouvriers « ramonent » le mur
avec des bâtons en bois pour atteindre les notes
bien enfoncées dans les interstices.
Ils n’ont jamais lu ni compté combien de prières exactement
se trouvaient entre les pierres,

mais à chaque nettoyage, ils ont assez de petites notes pour remplir environ 100 sacs de supermarché.
Cette coutume a commencé il y a environ 300 ans, lorsqu’un rabbin a envoyé ses étudiants avec une prière écrite, car il ne pouvait pas faire le voyage lui-même.
Cette tradition a été adoptée par les fidèles de plusieurs religions dans le monde entier.
Même les pèlerins chrétiens visitant la Vieille ville de Jérusalem déposent leurs prières entre les pierres du Kotel.
« Les petites notes sont une façon de prier si vous ne savez pas comment
faire.
Après tout, si vous voulez recevoir quelque chose, il faut le demander, »
explique Rav Rabinowitz.
Certains envoient des lettres avec leurs prières, en fax ou par la poste.
Les lettres sont tout simplement adressées à « Dieu- Jérusalem ».
Gérard Blais
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