Quand
Abraham
quitte Ur pour
Canaan, il quitte une ville
et une société très organisées.
Quitter une société bien établie
pour une vie nomade, c’est devenir berger
là où on était mouton. L’errance et la migration
sont une espèce de refus, un éloignement
du pouvoir central. Car la Bible
se méfie de la ville depuis
que la première a été
fondée par un
meurtrier
nommé
Caïn.
C’est
pour cela
qu’elle propose
toujours un élargissement
un mouvement perpétuel, le
changement permanent plutôt que
la stagnation et l’inertie qui paralysent.
Quand la famine sévit, Abraham
ou Israël sont contraints
à un retour à la cité, à
un État fort qui
exerce le
Pouvoir.
Ce
dernier
offre alors la subsistance
mais c’est au prix de la
liberté. Sauvés de la famine
mais Sarah est incorporée au harem
royal et Joseph, puis les Hébreux deviennent
esclaves. La perversion des organisations humaines
est dénoncée tout au long des écritures, c'est
pourquoi Paul dit aux galates : Christ nous
a rendus libres pour que nous connaissions
la vraie liberté. C’est pourquoi tenez
bon et ne vous mettez pas à
nouveau sous le joug de
l’esclavage.
Ce
dernier
offre alors la subsistance
mais c’est au prix de la
liberté. Sauvés de la famine
mais Sarah est incorporée au harem
royal et Joseph, puis les Hébreux deviennent
esclaves. La perversion des organisations humaines
est dénoncée tout au long des écritures, c'est
pourquoi Paul dit aux galates : Christ nous
a rendus libres pour que nous connaissions
la vraie liberté. C’est pourquoi tenez
bon et ne vous mettez pas à
nouveau sous le joug de
l’esclavage.
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