Dans
une province
d’Inde, les jeux de
hasard étaient interdits.
Une amende de 500 roupies
punissait les contrevenants. Or,
deux jeunes gens qui avaient la passion
du jeu avaient trouvé une cachette où ils pouvaient
s’adonner en toute tranquillité à cette passion.
L’un était le fils d’un riche commerçant, la
mère de l’autre était veuve, pauvre
et âgée. Malgré toutes leurs
précautions, les deux
jeunes furent
surpris un
jour par
la
police
et emmenés
en prison. Ils ne
pouvaient être relâchés
qu’après le versement de
l’amende.Le riche commerçant
versa immédiatement les 500 roupies,
mais la pauvre veuve en était bien incapable
et son fils resta en prison. Elle se mit alors à
travailler du matin au soir pour gagner l’argent
nécessaire. Elle transportait de lourdes
pierres qui parfois retombaient sur
ses mains, les déchiraient et les
faisaient saigner.A travers la
fenêtre de sa prison,
le jeune homme
vit les mains
de sa
mère
et demanda :
Mère, quelles
sont ces blessures sur
tes mains ? Pourquoi y a-t-il
du sang sur tes
doigts ?
C’est
que je travaille
pour te délivrer, dit
la mère. Et elle lui expliqua
le labeur auquel elle se livrait...
Enfin, elle put réunir 500
roupies et libérer
son fils.
Quelque
temps après,
le jeune homme
riche rencontra son
compagnon de jeu et l’invita
à recommencer une nouvelle
partie ;– Je ne pourrai plus
jouer dorénavant,
répondit le fils
de la veuve.
Ton
rachat
a été facile ;
mais moi, j’ai été
sauvé par le dur travail de
ma mère, par sa peine, par les blessures
de son corps, par son sang. À l’avenir,
je ne pourrai même pas jeter un regard
sur ce jeu qui a apporté tant
de souffrances à ma
mère.
Ceux
qui croient
comme le jeune
homme riche, que le salut
s’obtient sans peine, n’ont pas
assez de force pour renoncer au péché.
Mais ceux qui ont compris que Dieu s’est
incarné et qu’Il a versé son sang précieux pour nous
sauver,ceux-là ne voudront pas commettre
la faute qui a causé tant
de souffrances à leur
sauveur
ce
n'est pas
par des choses périssables
, par de l'argent ou de l'or, que vous
avez été rachetés de la vaine manière de vivre
que vous aviez héritée de vos pères, mais
par le sang précieux de Christ, comme
d'un agneau sans défaut
et sans tache,…
1Pi 1:18
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