Je
me trouvais
sur l’île d’Egine,
au large d’Athènes, là
où se trouve le monastère
de Saint Nectaire, un chrétien
très populaire dans l’Eglise orthodoxe.
J’avais sur le cœur le fardeau de trouver
un moyen pour approfondir ma vie
de prière, également d’aider
d’autres personnes à prier,
en particulier les
jeunes.
J’ai
alors
demandé
à l’Esprit saint de
« venir en aide à ma
faiblesse » et de me donner
quelques inspirations.Un jour que
je prenais le repas de midi dans un
restaurant sur la place d’un petit port
de cette île, j’ai remarqué que le
patron de cet établissement,
tout en nous servant,
égrenait son
chapelet
orthodoxe. Il
le faisait avec une
grande liberté. La joie
se lisait sur son visage.Durant
une promenade a cette image du
chapelet m’est revenue. Comme
c’est une pratique étrangère
au protestantisme,
je priais l’Esprit
de me donner
une
idée
qui soit
en affinité
avec ma spiritualité.
Chemin faisant, l’idée prend
forme petit à petit à petit et, de
retour à mon hôtel, je dessine un collier
de prière qui aura quatre grosses
perles et huit petites. Elles
expriment quatre réalités
de la prière : ma
confiance ,
mes
blessures ,
ma lumière » et
mon chemin Elles nous
aideront à comprendre le
sens de cinq petits mots de
la prière : merci, sauve-moi !
pardon, me voici,
s’il te plaît !
Ces
perles
sont reliées par
des petites perles
longilignes vertes
et par un
coeur.
Dans
le livre de
l’Apocalypse,
les douze portes
de la Jérusalem céleste
sont douze perles. (21,21)
Elles sont placées par quatre groupes
de trois et portent les noms des douze apôtres
Le bracelet avec 4 fois 3 perles de couleurs
différentes propose symboliquement
douze portes pour entrer dans
la présence de Dieu-amour,
de l’agneau qui a donné
sa vie par amour pour
nous.Un parcours de
prière « par quatre
chemins » !
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