« Vanité
des vanités,
a dit le Qohelet.
Tout est vanité. De
toute évidence, il s’agit
d’un poème sur la vieillesse
et la fin de la vie, vers la mort […]
Tous le lisent comme une
énigme dont il faut
à terme trouver
le sens
allégorique.
J’ai le sentiment
que c’est une fausse
piste Que le poème est
à la fois plus vaste et“
polysémique ”
pour
employer
un mot savant
à la mode. Et qu’il
est d’abord un poème !
C’est-à-dire pas du tout l’énoncé
d’un problème à résoudre ni
une charade dont il faut
transposer les termes.
Il faut d’abord se
laisser saisir
par
la beauté
du texte, d’abord
le recevoir dans l’émotion
et l’écoute silencieuse comme
une musique, et laisser sa sensibilité,
son imagination parler avant de
vouloir analyser et “
comprendre ”. »
J ellul
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