seigneur,
les mots me
manquent pour te
dire la joie que j’ai éprouvée
lorsque tu es venu dans ma maison.
J’ai compris que l’étroitesse de mon cœur
était pire que ma petite taille.Je ne sais
quel confus désir m’a poussé à
vouloir te voir.Mais c’est toi
qui m’as vu le premier
et qui, de mon
perchoir,
m’as
fait
tomber
de stupéfaction,
en me déclarant vouloir
venir chez moi.J’en
suis encore
renversé.
Tu
me
cherchais
avec l’intention
de me rencontrer alors
que je te cherchais avec une
curiosité de badaud.En
me considérant
comme un
fils
d’
Abraham,
tu as reconnu
ma foi,et moi j’ai eu
l’impression d’avoir été
l’hôte de Dieu, comme
Abraham, au chêne de
Mamré,accueillit
sous sa tente
trois
mystérieux
visiteurs.J’ai
découvert que la foi
est la manière pour l’homme
de donner, dans sa vie,
l’hospitalité à Dieu,
qu’elle est
une
rencontre
vivante et personnelle,
qu’elle suscite la conversion,
qu’elle rend l’homme
grand aux yeux
de Dieu.
Je
voudrais,
Seigneur,que
tous les Zachée du
monde,qui se pensent
trop petits ou trop éloignés
de toi,puissent un jour
te rencontrer
en entendant quelqu’un
leur dire, en ton nom :
Le Seigneur veut
loger chez
toi.
Y GUILLEMETTE
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