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2010-11-26T11:20:00+01:00

LE VIOL INFANTILE : PIRE QUE LE MEURTRE ?

Publié par sulamite -

 

 

 

L’enfant

est normalement

aimé de ses parents d’un

amour tendre et protecteur.

Il ne connaît que la tendresse et n’est

pas encore prêt à vivre et à ressentir l’amour objectal,

c’est à dire l’amour passion éprouvé entre deux

adultes qui est toujours une ambivalence

entre l’amour et la haine.

En pratiquant

l’inceste,

on fait ressentir

« de force » cette agressivité

à l’enfant. On casse donc le schéma

et l’évolution du sentiment amoureux chez

l’enfant, ce qui revient à une mise à mort de ses

capacités amoureuses. Ainsi l’enfant n’est alors plus un

enfant, ni même un adulte, il n’a plus de place, il est

dans un non-lieu par rapport à l’amour

et à la sexualité. Mais aussi, le

désaveu des adultes

, leur déni,

leur silence par rapport

à un inceste accentuent encore cette

notion de mise à mort ou d’aliénation infantile.

 La peur est omniprésente, revient à chaque

occasion : rêves et cauchemars,

toute image évocatrice

à la télévision

ou autre,

devant tout homme

. Mais surtout, la victime a peur

de sa propre peur ce qui la rend sans

défense dès que les premières

intentions de son agresseur

surviennent.

La honte

pour deux, pour

soi-même, bien sûr, mais

plus paradoxalement pour

son agresseur. Cette honte est d’autant plus

incompréhensible qu’elle est totale, sans

rémission. Les tentatives

de l’entourage

de faire

comprendre à la

victime que ce n’est pas

à elle d’avoir honte sont vaines

et exacerbent même ce sentiment.

Cette honte est parfois à l’origine d’une

minimalisation de l’agression subie (minimalisation de

la fréquence, gravité, géographie corporelle agressée, etc.).

La honte et le dégoût d’un corps souillé qu’aucune

toilette ne peut purifier.

La culpabilité

est très

forte

et omniprésente

et les tentatives de

l’entourage d’aller à l’encontre

de cette culpabilité sont là aussi totalement

vaines. Car cette culpabilité fait partie d’une recherche

de faute, de raison (« Pourquoi moi ? »),

même si cette recherche est

mal orientée.



 Le plaisir

est, logiquement,

assez rarement évoqué

chez l’enfant, il est bloqué dans la chair.

Et c’est par l’explosion de cette émotion et de

toutes les émotions, que peut enfin aussi

exploser le refus de l’agresseur.

Le plaisir représente aussi

une excuse malvenue

souvent utilisée

par les agresseurs

alors qu’on sait que son acte

n’avait pas pour ambition de procurer

un hypothétique plaisir à l’enfant, mais bien

uniquement de satisfaire son

plaisir égoïste et

dévastateur.

 

 

Les

réactions

de l’enfant au moment

de l’agression renvoient toujours au désert

des mots. L’organisme tout entier, sidéré dans l’immobilité,

peut aller jusqu’à la simulation du sommeil ou

l’enfouissement dans la torpeur. Le mutisme,

la rareté des larmes et cette chair muette,

empêchent donc l’accès à cette

souffrance et ce chaos

intérieur.

 

 

Les

symptômes corporels

sont absents ou variés et multiples.

Il est à noter que ces symptômes corporels

apparaissent aussi avec d’autres malaises psychologiques

et/ou physiologiques. Ceux-ci ne sont donc pas une

preuve qu’il y ait agression sexuelle

infantile, mais plutôt que l’enfant

éprouve un malaise

quelconque

assez

profond.

Voici la liste non

exhaustive de ces symptômes :

 

 

-           maux de tête

-           maux de ventre

-           démangeaisons

-           prurit génital

-           apathie (indolence, inertie)

-           excitation

-           fous rires frénétiques

-           insomnie ou hypersomnie

(augmentation pathologique du temps de sommeil)

-           cauchemars et conduite somnambulique

-           énurésie

-           troubles du tube digestif

-           anorexie (maladie psychique observée

essentiellement chez la jeune fille,

caractérisée par un refus

de se nourrir

dû à une

peur intense de prendre

du poids ou de devenir obèse et à une image

déformée de son propre corps. Ce trouble

du comportement alimentaire

est associé à un

amaigrissement et

à un arrêt des

règles.)

et boulimie

(trouble du comportement

alimentaire d’origine généralement psychologique,

caractérisé par la consommation de grandes quantités

de nourriture survenant le plus

souvent par

crises)

-           automutilation (mutilation sur soi-même,

volontaire ou résultant d’un

trouble mental)

-           dépression

nerveuse générale (trouble mental caractérisé

par des sentiments de découragement,

de culpabilité, de tristesse,

d'impuissance et

de désespoir

. Contrairement

à la tristesse normale

ou au chagrin causé par la perte

d'un être cher, la dépression clinique

est une tristesse persistante et profonde,

sans raison apparente. Elle peut

s'accompagner de divers

symptômes,

troubles du sommeil

et de l'appétit, perte de l'esprit

d'initiative, autopunition, retrait social,

inactivité et perte du

plaisir.)

 

 

L’école

est également

un terrain d’observation :

la descente

en flèche des résultats

scolaires dès les premières

agressions ou au contraire l’implication

frénétique dans le travail scolaire pour compenser

un corps souillé et vide de toute joie de vivre

par une grosse tête bourrée de savoir,

peut signifier l’agression sexuelle

enfantine, mais, encore une fois,

cela peut signifier tout

autre chose.

 

 

Beaucoup

d'enfants se dissocient

de leur corps pendant l'acte. Ce qui peut

amener à des troubles de mémoire

et à des multiples

personnalités.



LAURENT HECK

 

 


 

 

 


 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

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