Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2012-01-31T08:43:00+01:00

La codépendance : en sortir sans que l'autre se sente abandonné (1 )

Publié par sulamite -

 

 

 

 

Le

codépendant

est celui qui doit le premier

être conscient du dysfonctionnement ,     

et être convaincu qu'il est

souhaitable d'en

sortir

il

ne peut

aider personne

si lui même n'a pas réglé ses 

propres problèmes . Tout commence par la

recherche d'une aide pour soi ,

afin d'être utile à

l'autre 


 

 

 

 

Celui

qui accompagne

ou partage la vie de quelqu’un

en détresse, en difficulté prolongée,

quelqu’un qu’il faut toujours 

 soutenir,est en

grand risque

de

devenir

codépendant. 

Tout dépendant engendre des

codépendants.

 

 

·Se faire

du souci pour

les autres, les prendre

sur soi, les porter et

les entretenir

toujours

 

· Prendre

en charge la

personne, sans l’encourager

à l’autonomie, à trouver les

ressources en

elle-même.

 

·Donner

des solutions

au lieu d’interroger : Comment

penses-tu

faire ?

 

Contrairement

à ce que l’on croit parfois,

ce n’est pas servir à la manière

de l’Evangile,

C’est tomber dans la

codépendance !

 

 

Elle

touche

insidieusement

beaucoup de personnes,

directement ou indirectement,

d’autant plus que ces personnes

sont souvent « encensées » et même

« canonisées » par tout leur entourage, pour leur

« don de soi », leur « esprit de service »

Evidemment, devant eux,

personne ne se sent à la

hauteur pour aller

jusque là, dans

le don…

Elles

paraissent

exceptionnelles

dans leur stoïcisme.

En effet, il est plus facile de

valoriser, de « béatifier », ou au contraire

de compatir, de plaindre, que d’oser

poser la question, devant les signes

discrets ou évidents de

fatigue :

 

« N’y

aurait-il pas une

autre façon d’aider ? »

 Reconnaître

qu'il y a

de grosses

souffrances derrière l'apparence

"je suis à la hauteur "

 déstabilise

dans un

premier temps mais peut

permettre le débrayage nécessaire

. Semer la question …

 Le codépendant

se sent

partagé :

il aimerait croire

à cette opinion de sainteté,

mais obscurément se sent perdu.

Il passe d’un état à l’autre…

Le codépendant

n’a-t-il pas

pris

le

rôle du

garde-malade ?

N'est il pas souvent

aussi en difficulté

que le malade ?

Un

des moteurs

de la co-dépendance

est le sentiment de culpabilité…

qui est de la fausse

culpabilité.

Le

manque

d’Amour ou le

« mal-amour », les

blessures affectives de

la petite enfance produisent

cet effet : L’enfant croit qu’il est non-aimable

et qu’il en est responsable, d’où

la fausse culpabilité

qu’il ressent.

L’enfant

qui

est en nous,

s’il n’a pas connu

 l’Amour inconditionnel

 croit toujours et reproduit sans

cesse le scénario qu’il faut « FAIRE »

pour être aimable et pour aimer…

Trop grande importance du

« Faire » et apprentissage

d’une fausse

humilité

 

Danger

de se « panser »

en eux… En les entourant,

ne soignons-nous pas notre enfant blessé,

pour que jamais cela ne se reproduise

, tellement nous aurions

souffert ?

 

La

personne

croit agir avec

les meilleures intentions

car « aider quelqu’un est louable ».

Cette pensée n’est pas toujours juste.

Comment Dieu agit-il avec nous ? 

Ne laisse-t-il pas faire ?

On pense faire au

mieux

. En fait,

on subit la situation,

et on réagit, sans le recul

et sans le choix des

moyens.

 

Il y a

 des bénéfices

secondaires qui retiennent

dans ce rôle :

 

- On

apprécie

les louanges ou

les opinions valorisantes

des autres

 

 

 

Difficile

de lâcher

le pouvoir, la domination…

même si celle ci nous

« coûte cher « 

 

 On

prend

pour un signe

de reconnaissance

de se sentir indispensable…

si je n'étais pas

là ,,,,

 

 

 A

être si

occupé du souci

des autres, il n’y a

plus de problème existentiel

du pourquoi de sa propre vie personnelle…

Si il reste encore une vie

personnelle,,,

 

N’est-ce

pas utiliser le

service à l’autre pour

se donner bonne

conscience…

 

La

souffrance

causée par la

situation est vive…

« Faire ou agir » est déculpabilisant

et apaisant, momentanément.

L’Identité est dans le « Faire » et non

dans l’ « Être ».si j'arrête de

faire ,je perds mon

identité ?

 

 

dependance-affective.jpg

 

 

QUAND

LE CODÉPENDANT

CHOISIT DE CESSER

CE COMPORTEMENT, il peut avoir l’impression

 D’ABANDONNER SON OU

SES « PROTÉGÉS »

 

En fait, il

cesse de s’abandonner

lui-même, pour mieux le ou les servir.

En coupant le ou les liens : il se libère et libère

l’autre ; il lui fait enfin confiance : C’est lui dire :

« Tu as les ressources pour trouver

tes propres solutions, et pour pouvoir,

après un temps de débrayage

, reprendre les commandes

de sa vie…

Chacun

est bien

« Responsable »

de sa

vie.

 

 

Ce

passage

doit souvent être

accompagné car il peut être

très dur : la résistance au changement,

le chantage affectif, la révolte de celui

qui perd son codépendant …

peuvent être des

occasions de

découragement,

de doute , de

culpabilité

°°

 


 


 

 

 

 

 

 

 

commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon Blogger Template | Gift Idea - Hébergé par Overblog