Tout est réalité,
tout est travail de coeur
Au lieu des cris de vantardise,
il y a l’eau répandue —
symbole saisissant et expressif
d’une faiblesse absolue
d'une vie livrée
En un mot,
l’homme prend sa vraie place;
et cela, nous le savons, est un signe
que Dieu va prendre
la Sienne.
Ce grand principe traverse,
comme un merveilleux fil d’or,
tout le long de l’Écriture,
tout le long de l’histoire du peuple de Dieu,
tout au long de l’histoire des âmes
. Il est condensé
dans cette expression si brève,
mais de si vaste portée :
«la repentance et la rémission
des péchés»
Luc 24:47
La repentance
est la vraie place de l’homme.
La rémission des péchés est la
réponse de Dieu.
La repentance exprime
que le vase se vide;
la rémission des péchés
exprime la plénitude
de Dieu
Quand les deux
se rencontrent, tout est réglé.
Ceci est présenté
d’une façon très saisissante
dans la scène de ce chapitre 7.
Israël ayant pris sa
vraie place,
Dieu est libre d’agir en leur faveur.
Ils ont confessé
être eux même comme de l’eau
répandue sur la terre,
totalement impuissants et indignes.
C’est tout
ce qu’ils avaient à dire
d’eux-mêmes, et cela suffisait.
Dieu peut maintenant
entrer en scène et s’occuper
des Philistins rapidement.
«si Dieu est pour nous, qui sera
contre nous ?»
«Et Samuel
prit un agneau de lait,
et l’offrit tout entier à l’Éternel
en holocauste;
et Samuel cria à l’Éternel
pour Israël;
et l’Éternel l’exauça.
Comme Samuel offrait l’holocauste,
les Philistins s’approchèrent pour
livrer bataille
à Israël»
Combien peu ils connaissaient
Celui qu’ils venaient combattre,
qui allait à leur rencontre !
«Et l’Éternel fit tonner
ce jour-là un grand tonnerre
sur les Philistins,
et les mis en déroute,
et ils furent battus devant Israël…
et Samuel prit une pierre,
et la plaça entre Mitspa
et le rocher,
et il appela son nom Ében-Ézer
(la pierre de secours),
et dit :
l’Éternel nous a secourus
jusqu’ici».
Quel contraste
entre les grands cris d’Israël
poussés au chapitre 4
et le tonnerre de l’Éternel
au chapitre 7 !
Les premiers n’étaient que
prétention humaine;
le second, la puissance divine.
Ceux-là avaient été
aussitôt suivis
d’une humiliante défaite;
celui-ci,
d’un splendide triomphe.
Les Philistins
ignoraient ce qui s’était passé —
l’eau répandue,
les pleurs de repentance,
l’offrande de l’agneau,
l’intercession sacerdotale.
Que pouvaient
connaître des Philistins incirconcis
de ces précieuses
réalités ?
Rien.
Quand la terre frémissait
sous les cris d’orgueil d’Israël,
ils pouvaient se
rendre compte
de ce qui se passait.
Les hommes du monde
peuvent comprendre et apprécier
l’auto satisfaction et la confiance en soi;
mais voilà justement ce qui
repousse Dieu.
À l’opposé,
un coeur brisé, un esprit contrit,
un esprit humble,
voilà ce qui fait son plaisir.
Quand Israël a pris
cette place d’abaissement,
la place du jugement de soi-même
et de la confession,
alors on entend le tonnerre de l’Éternel,
et les armées des Philistins
sont dispersées et confondues.
La plénitude de Dieu
attend toujours que le vase soit vide.
Vérité précieuse et bénie!
Puissions-nous entrer
plus entièrement
dans sa profondeur, sa plénitude,
sa puissance et son
étendue!
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