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2010-03-30T06:46:00+02:00

10 vierges (1 )

Publié par sulamite -




 

3.3   Le christianisme,

c’est sortir, c’est du mouvement

[première période]



Si le Seigneur

utilise le symbole de vierges,

c’est parce qu’Il veut tout de suite

nous faire connaître une pensée de base du christianisme :

la séparation — la séparation du monde,

de tout ce qui ne Lui est pas conforme

. La racine du mot grec pour ‘vierges’

signifie ‘séparer’.

Les vrais chrétiens sont

séparés pour leur Seigneur,

séparés pour Dieu.

Le Seigneur Jésus

« s’est donné lui-même pour nos péchés

,en sorte qu’il nous retira du présent

siècle mauvais, selon la volonté de

notre Dieu et Père »

Gal 1:4



Le service

de l’apôtre Paul visait à

« présenter les Corinthiens au Christ comme

une vierge chaste »

2 Co 11:2



. Sommes-nous toujours conscients

de cette position ?

Les vierges prirent leurs lampes

. La lampe est une excellente image

du témoignage du chrétien.

Les chrétiens

sont appelés à être un témoignage

pour Christ dans ce monde.

Ils ont le privilège de luire

« comme des

luminaires dans le monde »

« au milieu d’une génération

tortue et perverse »

Phil 2:15



. En montrant

,dans leur vie et par leurs paroles,

qui est Christ, ils répandent une lumière spirituelle

et morale dans un monde de ténèbres

. N’est-ce pas un service élevé ?

Ne voulons-nous pas nous rappeler une nouvelle fois

ce service en entendant dire des vierges

qu’elles prirent leurs lampes ?

Équipées ainsi,

« elles sortirent à la rencontre de l’époux ».

Ceci est remarquable;

car nous y découvrons un caractère supplémentaire,

un troisième caractère du vrai christianisme :

La pensée de Dieu est que les chrétiens

ne restent pas là où ils étaient

au moment de leur

conversion 

mais plutôt ils sortent,

ils quittent au sens religieux leurs

relations antérieures.



Le Juif cesse d’être un Juif,

le païen d’être un païen

« où il n’y a pas Grec et Juif … ;

mais où Christ est tout et en tous »

Col 3:11



Mais ils quittent

aussi leur position antérieure dans un autre sens 

Ce qui avait pour eux de la valeur dans ce monde,

ils l’abandonnent pour l’amour du Seigneur,

pour aller à Sa rencontre —

pour avoir « une rencontre avec Lui »

Je ne parle pas ici de relations naturelles,

créées par Dieu, telles qu’elles existent

entre homme et femme,

ou parents et enfants.

En suivant le Seigneur,

il nous faut certes parfois les mettre au second plan

Mais je pense beaucoup plus au système du monde

qui tient l’homme captif

Celui qui est devenu croyant abandonne

volontiers ces liens anciens

qui n’ont plus d’importance pour lui

. Quand on va réellement

à la rencontre de « l’époux »,

ce n'est pas difficile.

 



 

On peut voir un bel exemple

de cette ‘sortie’ chez les croyants de Thessalonique.

Ils s’étaient

tournés des idoles vers Dieu,

pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour

attendre des cieux son Fils

1 The 1:9,10



Les chrétiens hébreux

durent aussi faire l’expérience qu’il était impossible

de rester dans le ‘camp’, le système religieux juif

, et de jouir en même temps

des bénédictions chrétiennes.



« Ainsi donc,

sortons vers lui hors du camp,

portant son opprobre ; car nous n’avons pas ici

de cité permanente, mais nous recherchons

celle qui est à venir »

Héb 13:13, 14



Bien-aimés,

sommes-nous également « en mouvement »,

abandonnant ce qui est ancien et allant

vers Celui qui vient ?

Une nouvelle différence

apparaît ici par rapport à

la position des Juifs croyants

des jours à venir :

Tandis que les chrétiens

sont appelés à « sortir » à la rencontre de l’époux,

le résidu juif n’a pas reçu cet appel

. Il reste dans les relations qui l’ont caractérisé jusque là

, et y attend la venue du messie

comme salut :

les versets 40 et 41 de Mt24

en parlent :

l’un (ou l’une) sera pris(e) (par le jugement)

et l’autre laissé(e) (pour le royaume).



En ce qui concerne l’époux,

il n’est pas difficile

d’y reconnaître une image du Seigneur Jésus.

Déjà au chapitre 22

le Seigneur Jésus avait comparé

le royaume des cieux à un roi qui fit des noces pour son fils

. Si Dieu veut faire des noces pour Son fils

on sait clairement qui est l’époux :

c’est le Seigneur Jésus Christ,

le Fils du Dieu vivant.

Ce qui est également frappant,

c’est que dans les deux paraboles

l’épouse n’apparaît pas.

Si j’en parle quand même maintenant un peu,

c’est parce qu’il nous arrive d’avoir

des idées fausses à son sujet en rapport

avec notre parabole.

 

  S’agissant de l’épouse

, il ne nous faut pas penser ici à l’assemblée de Dieu.

Certes l’assemblée est l’épouse céleste

de Christ, la femme de l’Agneau

Apo 19:7 ; 21:2 ; 22:7

mais cette vérité n’est pas

encore révélée ici.

En méditant notre parabole,

nous ne devrions pas non plus laisser

de place à l’idée qu’au cours du déroulement

de la parabole, les vierges deviendraient elles-mêmes

à l’improviste l’épouse. C’est ce qui est le plus souvent exposé

la plupart du temps sans même qu’on

s’en rende compte ; mais ce

n’est pas juste.

 

3.4   Principes mélangés dans la chrétienté



« Et cinq

d’entre elles étaient

prudentes, et cinq folles.

Celles qui étaient

folles, en prenant leurs lampes,

ne prirent pas d’huile avec elles ;

mais les prudentes prirent

de l’huile dans leurs vaisseaux

[ou : réservoirs, récipients]

avec leurs lampes »

Mat 25:2-4

 

Il est intéressant de voir

comment le Seigneur Jésus présente les choses :

Parmi les dix vierges,

il y en avait cinq prudentes et cinq folles.

Le nombre cinq parle de la responsabilité humaine

. Son double, le nombre dix,

renforce encore cette pensée que nous trouvons

d’ailleurs déjà dans les

dix commandements’.

Par l’usage de ces nombres,

le Seigneur Jésus veut déjà indiquer

que le domaine chrétien a été confié

à la responsabilité

de l’homme.

C’est là la raison

pour laquelle Il utilise deux fois

le nombre cinq et non pas à cause de ce

que les deux groupes seraient

de même taille.



Mais quand

quelque chose est placé par Dieu sous la

responsabilité de l’homme,

c'est à l'homme d'en faire bon usage

(ou pas )

C’est ce que nous voyons ici :

Parmi celles qui représentent symboliquement la chrétienté,

il n’y en a que cinq de prudentes, les cinq

autres étant folles.

Quelle qu’en soit la signification

dans le détail — et nous allons nous en occuper tout de suite, —

nous en retenons une chose :

des principes mélangés règnent dans le domaine

du témoignage chrétien sur la terre,

et dans ce domaine on trouve côte à côte

des gens prudents et des fous.

On a le même tableau

dans la première et la troisième parabole.

À côté de l’esclave fidèle

et prudent, on trouve l’esclave méchant ;

et à côté des esclaves bons

et fidèles qui géraient fidèlement les biens de leur maître,

il y avait aussi l’esclave méchant

et paresseux qui cachait son talent dans la terre.

Le bien et le mal à côté l’un de l’autre,

c’est la caractéristique du royaume des cieux aujourd’hui,

c’est-à-dire la chrétienté.

Le Seigneur

avait déjà annoncé à l’avance

que cela se passerait ainsi en Matthieu 13.

Lui, le bon semeur sèmerait

la bonne semence, mais son adversaire sèmerait

aussitôt l’ivraie au milieu du froment.

Il serait bon et extrêmement utile

pour le discernement de ce qui se passe de nos jours

  dans la chrétienté, si nous gardions fermement

ce fait dans nos cœurs,

et si en plus, nous tenions toujours compte

de ce que le royaume des cieux n’est pas la même chose

que l’assemblée de Dieu

Dans l’assemblée,

la discipline doit être exercée

« ôtez le

méchant du milieu

de vous-mêmes »,

1 Cor.5:13



,tandis qu’au contraire,

dans le royaume des cieux le principe suivant prévaut :

« Laissez-les

croître tous deux ensemble

jusqu’à la moisson »

Mat 13:30

 

 


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