Malgré
un attachement
« de principe » à la
doctrine de la justification
par la foi seule, nous avons tendance
à accorder des vertus méritoires au
culte personnel. Un tel légalisme
, qui n’est rien d’autre qu’une
tentative de mériter
l’acceptation de
Dieu par
notre
propre
obéissance,
est vivement dénoncé
dans le discours évangélique
« officiel ». Pourtant, chacun n’entend-il
pas une petite voix lui dire, quand il faillit
plusieurs jours consécutifs dans
l’exercice du culte personnel,
que la porte qui lui
donnait accès
à Dieu, si
elle
ne s’est
pas complètement
refermée devant lui, ne
lui est désormais plus aussi
largement ouverte qu’en des temps
de victoire spirituelle?
Lorsque
cette
voix
s’impose,
le culte personnel
remplace le Christ en
tant que médiateur entre
Dieu et les hommes. Il n’est
plus un « moyen de grâce », c’est-à-dire
un moyen de faire l’expérience
concrète de la grâce divine,
mais se transforme en
échelon
vers le
ciel.
voix
s’impose,
le culte personnel
remplace le Christ en
tant que médiateur entre
Dieu et les hommes. Il n’est
plus un « moyen de grâce », c-à-d
un moyen de faire l’expérience
concrète de la grâce divine,
mais se transforme
en échelon
vers le
ciel.
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