Le
fanatisme
n’est pas la conséquence
d’une présence excessive de Dieu
mais au contraire la marque de son absence
La place laissée vide par cette absence
n’est pas laissée vacante bien
longtemps : elle est vite
occupée
par
autre
chose. Selon
leur religion (ou le
courant à l’intérieur de celle-ci),
certains remplaceront Dieu par ses
« commandements », sa « Loi ». D’autres
par des versets bibliques, par la liturgie,
d’autres encore par des figures
charismatiques érigées
en « saints »,
une
confusion
dont « nous
connaissons désormais
les conséquences terrifiantes »:
le fanatisme est un bannissement
de Dieu, presque un athéisme, un pieux
athéisme, un athéisme de religieux – un
athéisme qui ne cesse de parler
de Dieu, mais qui en réalité
sait fort bien s’en
passer.
A Candiard.
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