Pudeur ,
(véritable )
respect , limites
une réflexion intéressante
la
femme
est toujours perçue
comme un peu plus nue
qu’un homme quand elle prend
la parole dans l’espace public, ou simplement
lorsqu’elle s’y tient.Les traditions religieuses
ont bien souvent ramené la femme
à cette nudité essentielle ou,
plus exactement, elles ont
fait d’elles un être “à
découvert” :
même
quand
la femme
est aussi vêtue
qu’un homme, elle
reste un peu plus nue
que lui. La chevelure, le
visage et la voix, ces lieux du logos
et de l’expression du sujet au masculin,
deviennent, au féminin, des zones
érogènes, une exhibition
indécente ou une intolérable
tentation à
recouvrir.”
... Elle a tout à fait raison : certains ne
regardent pas une femme qui parle comme ils
écouteraient et regarderaient un homme. Ils ne
peuvent faire abstraction de ce corps dans
l’attention qu’ils portent et même si tout
ne se réduit pas à cela , cela demeure,
irréductible, dans la perception :
la parole a un
genre.
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Delphine Horvilleur EN TENUE D'ÈVE
Une rencontre avec Delphine Horvilleur autour de son livre: EN TENUE D'ÈVE, publié chez Grasset Filmée et montée par ESTI
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