Le
feed-back
a deux aspects
complémentaires :
premièrement, l’émetteur
de l’information (message, étude
biblique,etc.) recherche l’impact que
cette information a eu sur les personnes
qui l’ont reçue. Il va pour cela étudier les
réactions (verbales et non verbales) des
membres de l’église. Deuxièmement,
en fonction des réactions qu’il a
constatées chez ceux qui ont
reçu son information,
l’émetteur va lui-
même
réagir,
et
adapter
sa communication,
sa méthode de travail,pour
mieux atteindre les objectifs qu’il vise
dans l’église.Le feed-back est particulièrement
nécessaire dans deux domaines. Il l’est d’abord
dans l’enseignement biblique, car celui-ci
implique une pédagogie pour
adultes basée sur trois
principes
simples.
Le
premier
est que celui
qui est enseigné
participe. L’adulte a
déjà un acquis, un vécu
qui l’influencent. Il est artisan
de sa propre formation. Ce qu’il
reçoit de nouveau vient se confronter
avec ce qu’il croit déjà. L’enseignement
qu’il reçoit doit l’amener à la réflexion,
la décision, l’engagement. Il en attend
quelque chose de concret pour sa vie
quotidienne. Donc on peut dire
que ses besoins (qu’il exprime
justement lorsqu’on
recherche auprès
de lui un feed-
back) et
leur
satisfaction,
seront sa meilleure
motivation.Le deuxième
principe de cette pédagogie est
que si l’adulte écoute un enseignement,
c’est par libre choix. Contrairement à
l’enfant obligé d’aller à l’école,
personne ne l’oblige à venir,
il est motivé. Cette
motivation a
plusieurs
origines :
ses
attentes,
ses aspirations
spirituelles, ses peurs,
ses désirs, son plaisir, la
conscience qu’il a de ses lacunes.
Le dernier principe de cette pédagogie
est que la forme de l’enseignement ne doit pas
être imposée, mais répondre à un dialogue
entre celui qui le reçoit et celui qui le
dispense. Le feed-back nourrira
ce dialogue et aidera
l’enseignant
à mieux
répondre
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