Ils
s’assirent
avec lui par
terre, pendant sept
jours et sept nuits, personne
ne lui disant une parole, car ils
voyaient que sa douleur était fort grande”
quelle place accordons nous au
silence dans la relation avec l’Autre et
comment montrons nous
notre compassion?
Job se lamente
sur son
sort
et
ses
amis
tentent de
le consoler. Au
fur et à mesure ,on observe
qu'ils ne s’intéressent plus à Job, ne
le consolent plus ni ne l’écoutent.
Au contraire, ils l’accusent et
l’humilient et ils lui
disent ce qu’il
doit croire
et
faire
faire
ils ont perdu
de vue Job et ses
souffrances et se focalisent
uniquement sur leur vision de cette
situation et sur la solution qu'ils prétendent
détenir.La toute puissance se manifeste
en parlant à la place de l’Autre, en nous
appuyant seulement sur notre
interprétation d’une situation.
Il s’agit d’imposer son
opinion, son vécu
et sa vision à
l’Autre.
Cette
toute-
puissance
est imaginaire...
donc à entendre à
partir de l’image. C’est le registre
du leurre, de l’identification. Dans la relation
intersubjective, quelque chose de faux
s’introduit toujours qui est la
projection imaginaire
de l’un sur le
simple
écran que
devient l’Autre.
C’est le registre du moi avec
ce qu’il comporte de
méconnaissance,
d’aliénation,
d’amour
et
d’agressivité
dans la relation duelle.”
Une personne qui a un fonctionnement
tout puissant est incapable de sortir de cette
perception et donc de cette dimension
imaginaire. Elle croit que sa vision
de la réalité est la bonne et
qu’elle est valable pour
quiconque.
Cette
“cécité” fait de
la toute puissance
une prison : la personne
toute puissante pense posséder
la vérité et va invalider toute autre
perception et prétendre que la
sienne ne relève pas d’une
interprétation mais
qu’elle est La
Vérité
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