Le
driver,
c’est un programme
automatisé qui nous impose
une façon de faire et de réagir. Dans
le prolongement des travaux d’Eric Berne,
le père de l’analyse transactionnelle, le
psychologue américain Taibi Kahler
a identifié les cinq principales
injonctions contraignantes,
héritées de notre enfance,
notre éducation,
nos modèles :
Dépêche
toi !
Ce
driver
incite à aller
toujours plus vite
sans ménager sa peine,
sans perdre son temps, et sous
une certaine pression. Il rend les
personnes qui sont sous sa
coupe aussi impatientes
qu’hyperactives
et jamais en
paix.
Sois
parfait !
Le perfectionnisme
soumet à l’effort constant,
teinté d’une insatisfaction permanente
car rien n’est jamais assez bien fait.
C’est un driver frustrant car on
peut toujours faire
mieux ou
plus.
Sois
fort !
Ce driver
ignore les sensations
personnelles de l’individu
qui y est soumis au détriment
de la réussite, y compris dans la
pénibilité ou la souffrance. Il faut être
« dur à la peine », ne pas ménager ses
efforts, résister envers et contre tout,
fournir une masse importante
de travail sinon
ça n’a pas de
valeur…
Fais
(moi) plaisir !
Quand on est sous le contrôle
de ce driver, l’action est tendue par
la validation, l’approbation ou la satisfaction
de l’autre. Ce qui est agréable à l’autre passe
avant mon bien-être personnel – ce dernier
n’ayant d’ailleurs que peu
d’importance.
Fais
des efforts !
Un message contraignant
qui laisse entendre que tout se mérite et
que rien ne se fait sans constance ni engagement
soutenu. Il faut que cela « coûte » pour
que ce soit mérité et
valable.
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