MiQeDeM
Orient source
de la lumière, signifie
aussi commencement, origine,
hors de toute référence spatio-
temporelle. L’Orient, d’où émerge la lumière –
lumière physique, lumière originelle
métaphysique dans la Genèse ,
est le point où l’Eden
prend sa source,
à cette source
de Vie
inépuisable.
Le jardin d'Eden
serait orienté vers MiQeDeM et
apparaît donc comme non localisable,
générateur d’harmonie, protégé. Ce monde
confié à l’Adam primordial, préparé dans le premier
chapitre de la Genèse, s’achève au sixième jour sur
la constatation de la qualité éminemment bonne
de ce qui en résulte (Gn. 1, 31) ; et s’ouvre,
le septième jour – jour de « repos » du
« Créateur » –, sur la perspective
téléologique de laisser se
poursuivre d’elle-même
cette œuvre, sans
intervenir.
Car
De l’exil : un long processus de réparation (1)
La revue Peut-être (n°7) a publié en 2016 les actes du colloque "Tu dis pour naître" consacré à la rencontre avec Claude Vigée et son œuvre poétique et essayistique. Voici un extrait de ma...
https://voyageintemporel.wordpress.com/2016/04/25/de-lexil-un-long-processus-de-reparation/
le
texte
hébreu précise,
littéralement, « pour se faire »
(la’asoth), autrement dit pour que
l’œuvre accomplie se perpétue de soi-même
(Gen. 2, 3). Sur cette constatation du satisfecit,
Elohim se repose le septième jour, jour du Shabbath,
de toute son œuvre (chap. 2, vers. 2). Une œuvre
menée à « bien », mais pas achevée, car la
présence de LaHaSoTh – que les
vulgarisateurs pensent juste de
traduire par « qu’il avait faite »
exprime en réalité non pas
une action au passé,
mais l’idée d’une
œuvre non
achevée,
qui
doit se
faire comme
d’elle-même. Cette
œuvre se prolonge à travers
l’Adam, la création se
poursuit de façon
continue.
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