J.Guitton
parle de la
culpabilité de
l'inachevé en nous,
du relatif, du non-
épanouissement,
voire de la
trahison
de soi,
de
ses
convictions,
de sa vocation :
par exemple, un père
qui n'a pas été le père qu'il
aurait voulu être (ou une
mère, une épouse,
une fille,,,).Tout
acte peut
donc
être
culpabilisant,
parce qu'aucun
acte n'est parfait.
Jean Guitton pense
que pour Dieu, c'est au
contraire la marche, le chemin
parcouru, l'acte accompli,
qui comptent avant
tout, et non la
culpabilité de
l'inachevé
dans nos
actes.
Effectivement
certains ont du
mal à accepter la
finitude de leur nature
humaine, qui les culpabilise
face à un Dieu infini et parfait.
Ils se croient coupables de ne pas
être comme Dieu, de ne pas
être des dieux. Alors que
cette prétention est
précisément la
tentation du
serpent
en
Genèse 3.5 :
Vous serez
comme
des dieux.
Pour
certains
même, c'est
un désir de toute-
puissance qui les culpabilise
parce que c'est toujours plus difficile
d'accepter la réalité de leur
finitude que l'imaginaire
de leur toute-
puissance.
Dieu
avait
précisément
posé un interdit
(= ce qui est dit entre
Dieu et l'homme) pour
empêcher la confusion et
la fusion et éviter à
l'homme de
chercher à
devenir
Dieu.
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