"Cette
vision fait
référence à Moïse,
lorsque l'Éternel donnera
la Torah par son intermédiaire,
à cet endroit précis et par
le feu, et que tout
Israël y entendra
les dix
commandements
[…] Le "s. n. eh"
(buisson) est comme le Si. n. aï:
ici, il est dit " le buisson
était en feu", et plus
loin (Devarim 5, 19)
"la montagne était
en feu"! "
Ce
commentaire
juif souligne fort
justement la cohérence
de l'épisode du buisson ardent
avec celui du don des 10 paroles à Moïse
sur le mont Sinaï, au milieu du feu et
de la nuée. Les tables de la loi
sont gravées dans le feu et
par le feu : car écrire
sur un parchemin
reste encore
trop
extérieur.
En effet l'encre
qui sèche sur une peau
ou sur un papyrus se surajoute
à ce support, mais n'en fait
pas vraiment partie.
C'est un ajout
par-dessus.
La Parole
au
contraire
surgit de l'intérieur
de la conscience du peuple
habité par Dieu. C'est pourquoi
le feu grave les 10 paroles
en creux, à même la
pierre, au lieu
de la plaquer
de
l'extérieur.
Comme le feu
brûle le buisson
de l'intérieur.Ainsi
le feu du buisson ardent
rejoint-il de celui du Sinaï
fumant pour indiquer à
l'homme que le
premier
détour
qu'il
ait
à faire
pour trouver
la parole de vie,
c'est en lui-
même.Car elle
est gravée
en son
coeur
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