Des
scribes
et des pharisiens
apportent une proie
qu’ils utilisent comme un
appât, et ,du haut d’une parole
accusatrice la pointent en
la dénonçant dans son
être d’adultère. Elle
n’est plus une
femme, elle
devient
un
objet,
réduite à
son péché. Pour
donner du poids à
leur stratagème, ils fondent
leur attitude sur le grand
législateur vénéré
d’Israël qu’est
Moïse,
et
confrontent
Jésus à la Loi révélée
par ce fondateur et libérateur
d’Israël. Ils utilisent la Loi comme
la femme pour atteindre leur but : accuser
Jésus. Jésus n’entre pas dans la parole
accusatrice mais signifie par sa
posture accroupie son
abaissement,et par
son écriture sur
le sol, le geste
fondateur
des
Tables
reçues sur
la montagne .
Il annonce l’abaissement
du Fils dans sa mort sur la
croix qui, non pas par la règle,
mais par le don de sa vie
apporte le salut au
monde. Mais
eux
persistent
dans leur accusation.
se redressant Il leur
dit : « Que celui
d’entre vous
qui est
sans
péché lui
jette la première
pierre. »
Et
le voilà
seul avec la
femme à qui il va
donner la parole : « Femme,
où sont-ils? Personne ne t’a
condamnée? »Elle répond :
« Personne Seigneur ».
Elle est rétablie
dans sa dignité
de sujet.
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